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| La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI | |
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Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 00:09 | |
| - RP effectué à l'Oasis Doushite -
Je suis vraiment une idiote parfois.
Je n'étais jamais venue ici, cet endroit me fascinais comme me rebutais. mais cette fois là j'avais décidé de m'y aventurer. J'avais donc commencé le survol de la zone, arrivant bien vite à l'oasis paradisiaque. Je m'y était abreuvée en suffisance puis avait fait route vers l'est, en quête de sensations.
J'étais vraiment une idiote.
Cela faisait plusieurs jours que j'étais perdue, sans un point de repère à l’horizon. Même le soleil ne pouvait me guider, il faisait tellement chaud que ma vue se brouillait. Le ciel était si dégagé que les reflet du soleil dans le sable m'éblouissaient. Mon pelage sombre retenait la chaleur et m'étouffait. Mon masque faisait comme un four sur mon crane, s'il n'était pas vissé à ce dernier, je l'aurai jeté depuis longtemps.
Ma gorge était sèche et je m'affaiblissais à chaque pas que je faisais. J'avais déjà tenté de me repérer depuis le ciel, mais cette combine m'épuisait trop vite, à défaut de marcher.
Les nuits étaient polaires et les journées incendiaires. Une profonde migraine m'étreignait la tête, j'avais l'impression que l'on s'amusait à me frapper à coup de marteau. Dans un spasme à cause de la migraine, je vomis un filet de bile, cela faisait autant de jours que je n'avais pas mangé, mes os saillaient de plus en plus. J'avançais quelques metres encore puis, m'affalant sur le sable brûlant, décidais de faire une pause. Si je fermais les yeux rien qu'une fois, ça irai mieux après, juste une fois....
Dernière édition par Tyshell Froufrou le 6/12/2017, 15:48, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 00:54 | |
| J’avais pas réussi à trouver mon repas et ça m’énervais profondément, en plus de ça j’avais croisé la tête de pioche dès le début de ma nuit. Franchement pour un début de journée c’était pas gagné. Soit ma journée commencée quand la lune se levait, mais cela n’empêche que je n’avais pas du tout envie de me prendre la tête pour des raisons totalement absurdes. Aujourd’hui j’étais d’humeur à être juste tranquille, alors j’avais décidé de trouver un endroit où cela m’était possible et j’étais allé me perdre dans le désert juste parce que c’est fun… Non là je suis juste en train de penser n’importe quoi. C’est pas fun, c’est juste cet abruti de fennec qui c’est barré là bas et que je cherche à choper parce que j’ai les canines qui brûlent tellement j’ai faim. Les oreilles plaquées sur le crâne le froid de la nuit m’était très agréable. Suivant alors la bête dans le sable je finis par lui sauter dessus et l’écraser par terre, mais la dune de sable s’affaissa et me fit rouler avec ma proie. Je me heurté à une masse de plume avant de me relever et de boire un peu de ce sang frais et délicat. Mais alors que je me nourrissais mon museau capta l’odeur de Liessen, dressant ainsi les oreilles je les agitais, où était-elle. Mon regard balaya l’horizon alors que je lâchais ma proie. Les oreilles pointées je cherchais la femelle du regard mais ne la vis pas. Me relevant lentement je me souvenais de la masse de plumes don je m’étais éloignais. Je lachais lentement ma proie et me tournais de trois quart « Liessen ? » J’avais posé timidement ma question avant de m’approchais de la masse de plume et de passer dessous. Je repoussais alors une aile massive avant d’apercevoir le masque de métal de la femelle. A en voir le mouvement de son abdomen elle était vivante. Mais elle semblait aussi faible qu’épuisée. Lançant un regard à ma proie morte mais pas vide de sang j’eus un soupir avant de pousser le cadavre vers la femelle en espérant que sa la sorte de son étrange sommeil. Mais voyant que ça ne fut pas le cas je remontais la dune et me dirigeais au galop vers l’Oasis. Pourquoi diable étais-je en train de l’aider ? Je cherchais une coc de coco avant de la remplir d’eau et de retourner vers la femelle. En versant un peu sur son museau pour la rafraichir et la ramenais à la conscience je m’assis devant elle et poussais le bol d’eau fraiche vers elle en agitant les oreilles. Elle semblait revenir à elle, bien que difficilement, je la voyais bien chercher à revenir vers les vivants « Tu es trop jeune pour mourir Liessen Idril, réveille toi » Je penchais lentement la tête en l’observant, espérant qu’elle se réveille et qu’elle soit en capacité de boire et de manger un peu. Il fallait que je la ramène vers l’Oasis, et que je la réchauffe pour la nuit. Sinon le froid qui s’installait aurait raison d’elle. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 01:20 | |
| Je commençais déjà à sombrer, lorsqu'une voix lointaine raisonna faiblement. Je sentis quelque chose de froid m'asperger le museau, et je repris lentement mes esprits. Ouvrir l’œil me faisait mal. atrocement mal. Mais je sentis peu à peu l'odeur alléchante d'une proie fraichement tuée. Je distinguais alors des formes floues et sans précision. Un grand loup se tenait près de moi, ainsi qu'une masse sombre puant le sang. J'entendis de l'eau éclabousser les parois d'un récipient et mon oreille droite bougea lentement vers la source du bruit. La voix retentit à nouveau, plus proche, plus compréhensible. J'ouvrai complètement l’œil et grimaçais le temps qu'il s'habitue.
A... Ada... ? La bouche sèche comme le désert, je n'arrivais pas à parler. Je me mis à tousser violemment en crachant du sang sur mon museau et sur le sable devant moi. Je vis le bol d'eau et me penchais pour tenter de la boire. Je sentis la fraicheur me revigorer légèrement les muscles, je siphonnais le reste du bol comme un alcoolique en manque. Puis, toussant encore mais moins fort, je laissais retomber ma tête sur le sable, elle tournait. Je rivais mes yeux sur Adalric pour ne pas tourner de l'oeil encore une fois. Je regardais ensuite le fennec fraichement tué. Il était un peu ridé, Adalric avait donc du commencer à se repaitre. Je ne voulait pas lui prendre son diner, mais j'étais faible et ça serai bête de mourir comme ça alors qu'il était là. Je m'approchais tout doucement et donnais un petit coup de dent dans le cadavre, m'arrangeant pour manger la partie où le moins de sang circulait, afin de laisser à mon ami de quoi se nourrir. Une fois cela fait, je poussais faiblement la carcasse vers lui à l'aide de mon museau, et le regardais.
A... ton tou...r
Je restais allongée ainsi, si je me levais, je retombais pour sûr, il ne fallait pas gaspiller ces forces offertes comme un don du ciel. Ma respiration bien que sifflante était déjà plus fluide et moins saccadée, je retrouvais quelques sensations aux pattes et la migraine était moins forte, il fallait maintenant ne rien régurgiter. |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 13:09 | |
| Observant la femelle revenir à elle, ma queue caressait lentement le sol dans mon dos. Je la vis cracher du sang et je me sentis ouvrir lentement la gueule en dévoilant les canines. J’eus envie de me jeter à son cou et de la vider de son liquide vital. Mais un grognement m’échappa et je reculais en secouant la tête comme un forcené, non je ne devais surtout pas la mordre, je n’ais pas le droit de me nourrir d’elle ! Quand j’eus finis de lutter contre mes instincts primitifs je me couchais violemment sur le sol sablonneux avant de poser mon regard sur elle qui avait enfin bu quelques gorgées. J’agitais alors les oreilles en l’observant un moment, souriant doucement avant de rabattre ma queue contre mes pattes. La voyant manger je soupirer à sa demande « Fais pas la fine bouche et termine moi ce fennec ! » Je me relevais tranquillement, reprenant la moitié de coco avant de repartir au galop en direction de l’Oasis où je le remplissais à nouveau avant de revenir vers la femelle. Déposant à nouveau le bol devant elle je me redressais pour observer le ciel avant qu’une bourrasque de vent glacé ne secoue mon pelage sombre. Je posais alors un regard sur la femelle qui semblait encore plus frigorifié que moi. Pas question de la laisser mourir de froid pendant qu’elle reprend des forces. La contournant alors je me couchais contre elle et la couvrit d’une de mes ailes avant d’ouvrir la gueule, dévoilant mes crocs de vampires et hérissant lentement le pelage de ma nuque. Mon aura prouvant tout de suite aux étrangers que si elle était dans l’incapacité de se défendre moi je comptais bien la protéger. Je la laissais manger et boire à sa guise et à son rythme, la regardant à peine. J’étais en train de me demandait quel genre de folie m’habitait pour que je me mette ainsi à m’occuper d’elle. Avais-je totalement perdu l’esprit ? Je secouais lentement la tête en me léchant les crocs. Je ne me comprenait pas moi-même. Cette louve n’était qu’une étrangère de passage dans ma vie. Quel besoin absurde avais-je à la veiller et la protéger de la sorte ? Elle ne m’est d’aucune utilité et d’aucune importance, je suis complètement stupide de prendre soin d’elle. En plus la situation pourrait me mettre en danger. Plaquant alors mes oreilles en arrière tout en restant couché contre elle, je réfléchissais à un moyen de l’emmener à un endroit où il serait plus simple de la protéger. Mais je devais d’abord attendre qu’elle reprenne des forces sinon elle allait me vomir dessus… |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 13:52 | |
| Je ne voulais pas finir ce fennec, l'idée de manger un lointain cousin de mon espèce m'horripilais. Mais sa voix était ferme, il ne me laissait pas de choix. Je fini la carcasse morceau par morceau, lentement pour ne pas vomir. J'entendis les pas du loup partir, puis revenir quelques temps plus tard avec ce son d'eclaboussures. Je me rendis compte que j'étais assoiffée, avec plus d'avidité je vidais la noix de coco remplie d'eau. Ma migraine était presque partie, ne laissant plus qu'un lointain souvenir chaud au coin de la tête. Je soupirai légèrement de soulagement et ferma les yeux pour garder des forces. Je sentis alors ses poils contre moi et son corps accueillant se pressait contre ma peau. Je le laissait faire. Étrangement cette fois ci la Rage ne vint pas, alors qu'avec n'importe qui d'autre elle aurait déjà tué l'être qui s'approchait de moi. Je mis ça sur le compte de la faiblesse, ou mon corps reconnaissait peut être mes amis de mes ennemis, je respirais profondément alors que l'air se refroidissait et me fit frissonner. Mais la chaleur accueillante du loup était agréable, je bougeais légèrement la tête vers lui pour le voir. me... merci.... Ada... Je n'avais jamais prononcé de gratitude aussi sincère, je devais la vie au loup, j'avais une dette envers lui. Mais... Il y avait autre chose, une chose que je ne me souvenais plus avoir vécu un jour, une toute petite chose encore insignifiante au plus profond de mon cœur vide, qui lui redonnait un tout petit peu de couleurs.
Dernière édition par Tyshell Froufrou le 28/11/2017, 18:31, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 18:16 | |
| Je comprenais sa répugnance à manger du fennec, c’était un peu le même principe que de manger du renard. Mais il fallait qu’elle se nourrisse et qu’elle ne fasse pas sa difficile. La laissant alors boire et manger je l’entendis me dire merci et levais les yeux au ciel avant de poser une patte sur sa tête et de la décoiffer. « Tu me diras merci quand mon cerveau ne pensera pas à l’utilité que tu peux avoir » J’étais un être qui ne faisait rien sans arrière pensée, ou alors c’était terriblement rare. Et je savais que la femelle du nom de Liessen me servirait un jour à quelque chose. Agitant alors les oreilles je me relevais lentement avant de la hisser sur mon dos. Vérifiant qu’elle y soit bien installé je récupérer la moitié de coco et parti avec la louve sur le dos en direction de l’Oasis, de là elle sera sans doute capable de se repérer et moi je pourrais la laisser à un endroit où elle n’est pas en danger. En arrivant au lieu désiré je pointais les oreilles en avant et chercher un endroit où je pourrais déposer la louve. Voyant alors que des racines d’un grand arbre lui ferait bloc contre le vent et la réchaufferais je me dirigeais la bas avant de la déposer délicatement entre les racines. Je vérifiais alors rapidement qu’elle n’ai rien de casser avant de reculer et de regarder l’Oasis d’un regard vif et inquiet. L’état de la louve ne lui permettait pas de se défendre et moi je ne comptais pas rester là jusqu’à son rétablissement complet. Je soupirais alors avant de me coucher à quelques pas d’elle au bord de l’eau. Je regardais alors mon reflet avant de relever la tête et de regarder la louve qui semblait épuisée. Ici elle ne risquait pas d’avoir trop froid je l’ai protégé du vent en l’installant ici. Mais je ne sais pas m’occuper des autres et je ne vois pas pourquoi je commencerais avec elle. Contrairement à Liessen qui commençait à avoir confiance en moi ou qui commenças à m’apprécier ça n’était pas mon cas. J’étais juste en train d’agir sur un coup de tête parce que je n’avais rien de mieux à faire. Mais je ne l’appréciais pas plus que cela. Enfin, je crois… |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 18:56 | |
| Cela me fis un petit peu mal quand il me frotta la tête, mais je ne fis rien, son contact était réconfortant.
Il me transporta sans vraiment que je ne sache comment, -puisque je jugeais judicieux de ne pas ouvrir les yeux- jusqu'à un tronc contre lequel il me posa. Cela me coupait une partie du vent, mais j'avais toujours froid et je ne pouvais empêcher mon corps de trembler. Sentant que je reprenais des forces, j'ouvris les yeux. Nous étions retournés à l'oasis et je soupirais de soulagement, je savais où j'étais maintenant.
Je pensais à ce qu'Adalric venait de me déclarer. Il n'avait pas tort, se rapprocher d'un loup sans avoir d'intérêt derrière était parfaitement idiot, je l'avais appris après mon Réveil. Toute fois je sentais qu'il avait été un peu perturbé par ses propres paroles. Je le vis allongé prêt du point d'eau. Je n'osais pas le rejoindre, alors je restais couchée contre mon arbre. Je regardais au loin, j'examinais mes pensées sans les comprendre. Pourquoi j'étais heureuse dans une position de danger pareille? Pourquoi je ne pouvais m'empêcher de lui jeter des coups d’œil furtifs? Pourquoi me sentais je si bien avec un loup qui ne voyait en moi qu'un objet potentiellement utile? mais pourquoi avais-je vu cette confusion en lui? pourquoi? J'étais... perdue...et .... je ne savais plus. |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 20:53 | |
| Couché au bord de l’eau je me demandais vraiment ce que j’avais en ce moment. Serais-je nostalgique de la disparition prématurée d’Halloween ? Non je ne suis pas si sentimental que cela. Enfin je crois, je n’en suis pas très sur en fait, il y a énormément de choses qui m’échappe en ce moment. Au début je ne captais pas les regards de la femelle, mais quand je les sentis je redressais la tête et observais la louve, les oreilles pointées vers elle. Je penchais la tête me demandant ce qu’elle avait à m’observer ainsi. Je secouais lentement la tête avant de la voir trembler de froid et de soupirer longuement. Je me levais alors lentement avant de la rejoindre, passant entre elle et l’arbre je me couchais contre son corps et posait la tête sur une racine de l’arbre « Tu aurais du le dire que tu meurs de froid, idiote » Sac à merde aurait été tout aussi vrai vu que ce fut le premier surnom qu’elle se donna naturellement. Fermant les paupières je soupirais, je ne me comprenais plus du tout. Je n’avais jamais eus besoin de personne. Je n’avais jamais trouvé d’intérêt à avoir une famille et je m’en moquais d’habitude. Alors pourquoi je suis là à m’occuper d’elle et pourquoi je n’ai pas envie de l’abandonner à son sort ? je suis devenu complètement fou ou quoi ? Redressant la tête j’observais la femelle, je ne la trouvais même pas belle, et elle ne me flattait même pas. Elle n’avait pas d’élégance et de grace d’une belle et jeune femelle. Elle avait de larges pattes et de ailes massives et elle était épuisée et sale par le temps qu’elle avait passé au désert, rien de bien sexy… Je soupirais contre moi-même avant d’appuyer ma tête contre le tronc d’arbre. « Je suis étranger à moi-même pour le coup… » J’avais marmonné cela pour moi-même, mais je soupçonnais que notre proximité permette à la louve d’entendre mes paroles. Je rabattis ma queue sur nous sans comprendre pourquoi. Qu’est ce que j’étais en train de faire ? Oh diable maintenant je crois que je comprends la folie de Séraël à suivre et s’occuper de Djeik quand elle se blesse ou qu’elle tombe malade. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 21:42 | |
| Je ne répondis pas, je n'avais pas encore la force d'entrer dans un débat avec lui. Je fermais les yeux à nouveau pour savourer ce contact, ce geste était inconscient mais ne me déplaisait pas. Je souris légèrement et me laissais aller contre lui. Je commençais à avoir chaud, cela me faisait du bien. Néanmoins je sentais quelque peu sa frustration, et ayant déjà bien saisi ce qu'il aimais par le passé, je le regardais et dis faiblement. Je suis...heureuse... d'être avec toi... Je ne savais pas ce qui me prenait. Avais je encore perdu le contrôle? C'était bien que cela m'arrivait sans faire sortir la Rage. pourtant cette fois je continuais, et sentis une pointe de volonté, je voulais donc le dire, et si je n'osais pas, et bien, c'est ma Volonté qui le dirai à ma place. J'aime... ton odeur... la couleur de ton aile aussi... et... Je me retins, mais que m'arrivait- il? ce n'était pas moi, ça! cette louve froide que je m’efforçais de rester pour garder le contrôle, pour éviter qu'on ne me blesse ou qu'on me surprenne. Tout ça était en train de s'effondrer quand je regardais le loup cendré. Je devais garder le contrôle... mais la seule chose que je réussi à faire fut de détourner le regard, tellement j'étais gênée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 28/11/2017, 23:36 | |
| Adalric couché contre la femelle se demandait encore une fois ce qu’il lui prenait. Après tout il aimait bien avoir quelques conquètes, mais celle là avait quelque chose qui le dérangeait. Et il savait qu’il était toujours impossible pour lui de se mettre en couple. D’abord parce que la femelle en question était souvent possessive, ensuite parce que lui était souvent terriblement volage et qu’il aimait avoir plusieurs femelle. Donc autant dire qu’il ne pouvait pas imaginer avoir une compagne et une famille il n’en parlait même pas. A ses remerciements il soupira en tirant la langue « Tes fausses éloges me donnent la nausée » Puis elle commença à faire ses éloges et le mâle sentit son égo être flatté malgré lui. Il secoua néanmoins la tête avant de se lever et de s’asseoir devant la femelle, il commençait à se sentir à l’étroit entre elle et l’arbre. Il l’observa une seconde, cherchant ses qualités, à part qu’elle était un véritable poids pour lui à l’heure actuelle, il ne voyait rien d’autres choses à noter. Il agita lentement la queue en se coucha en sphinx observant la femelle. Finalement il se gratta derrière l’oreille en regardant le ciel au dessus de lui. « Je sais que je suis beau, mais quand même, m’aimer aussi vite, tu n’as pas chômer » Et voilà monsieur recommençait à se flatter lui-même. La femelle risquait de ne pas aimer, mais le mâle n’était pas d’une nature toute gentille mignonne et romantique de base. A l’origine il était même plutôt désagréable. Et s’il avait sut aimer quelqu’un alors il ne s’en était pas rendu compte tout ça parce qu’il n’a pas d’intelligence sentimental… |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 29/11/2017, 00:01 | |
| Mes muscles se serrèrent, pas de gestes brusques. Quelle idiote j'étais. Ces mâles étaient tous pareils, celui là m’exécrais plus que les autres. J'en vins même à me dire que j'aurai crevé bien plus facilement sans qu'il ne vienne me forcer à bouffer ce pauvre fennec. Je décidais de ne pas répondre, simplement parce cela allait encore attiser sa colère,et que j'étais trop fatiguée pour chercher à me réconcilier avec un arrogant idiot, imbécile, égoïste et égocentrique. J'en vins à regretter le fait de pas avoir passé l'arme à gauche avant qu'il ne vienne, cela m'aurai évité d'être gentille. C'était toujours pareil, c'est lorsque j'étais faible que je me dévoilais le plus, et c'est quand je me dévoilais que les autres en profitaient pour me frapper en plein cœur, j'en eu la nausée et fini par vomir se foutu Fennec. j'en fus presque déçue qu'il soit parti, rien que pour ne pas avoir le plaisir de vomir sur lui. Je ne voulais pas lui offrir ce plaisir de me voir fustiger, de l'extérieur je ne laissais passer aucun de mes sentiments de colères. Je me sentais toujours mal et j'avais froid. Mais en plus ma colère était sans précédent. Ou alors était ce de la déception...? Je ne me souvenais pas avoir aimé un mâle un jour, mais si je l'avais fait, je ne comprenais pas comment. Puis, alors que la flamme ravivée dans mon cœur s’éteignit comme une flammèche soufflée par un petit souffle, retrouvant mon cœur froid et vide, alors que mon corps entier se mettait à trembler de plus belle, non pas de froid, mais d'un trop plein d'émotions que je n'arrivais plus à contrôler, alors que mon regard se faisait vitreux, alors que mes pattes bougeaient dans le vide comme essayant de s'accrocher à quelque chose qui n'existait plus, lentement, silencieusement, je pleurais. J'étais couchée sur le flanc gauche. De là où il était l'indésirable ne voyait donc pas mes larmes. C'était pas plus mal, je n'avais certainement pas envie qu'il revienne de plus belle avec ses remarques à la con, cela finirai par me tuer mentalement, et je redeviendrai cette coque vide sans âme que j'étais à mon réveil. Rien n'était pire que de ne pas avoir de conscience, de savoir, d'âme. Comme un pantin oublié des Dieux. Comme un corps rejeté de partout, ce que j'étais finalement, un corps indésirable que le monde éliminait pour se protéger. Il finirai par m'éliminer tôt ou tard, il était sur la bonne voie pour. mais alors, dans un élan que je ne saurai qualifier, je parlais. Oui, j'ai commis l'erreur de croire que j'avais enfin trouvé quelqu'un de différent. Oui, j'ai commis l'erreur, l'imbécilité même, de penser que je pouvais enfin me dévoiler sans crainte, et pourtant non, voilà encore un couteau dans mon corps, mais toi? A défaut d'avoir été raisonnée, j'avais au moins de la logique, tu peux t'en donner les honneurs, quelle perte de temps tu as fait de venir me sauver, de me donner cette proie que tu affectionnais tant, de te casser le cul à me ramener jusqu'ici, me tenir compagnie, pour ensuite te comporter pareillement? la Dernière fois tu me reprochais mon manque de courtoisie, mais c'est à se demander qui, du loup acariatre, supérieur, ou de la louve amnésique, qui a oublié son passé entier, qui vit sans savoir, sans ne rien connaitre, a le plus de manières, tu n'as même pas de décence, tu te fiche de vivre, d'interragir, tu es seul, et tu le restera toujours, sans personne, et ça ne te sera pas aussi bénéfique que tu veuille le croire Je pleurais pour de bon, je détestais être percée à jour aussi facilement. Sentant ma rage venir, je grondais. Va t'en. |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 29/11/2017, 00:40 | |
| Soupirant cette femelle n’avait pas le sens de l’humour. Effectivement je n’aimais pas tellement être remercié, c’était là une chose qui me dérangeait beaucoup. Et aussi que je n’acceptais pas parce que lorsqu’on se montrait gentil les gens avaient tendance à attendre des choses de nous, et je ne voulais pas porter les espoirs de quiconque. Soupirant alors je vis néanmoins le corps de la louve se mettre à trembler sous sa peine. Mes oreilles se baissèrent et je me mordais la babine avant de m’approchais doucement. Je lui donnais un petit coup de museau derrière l’oreille. « Liessen, je voulais pas être méchant, je te taquinais… » J’étais comme ça, avec un peu de froideur et avec des relations spéciale, je ne montrais pas souvent mon affection. Soit ça m’embêterais qu’un individu que j’apprécie meurs, mais je ne montre pas facilement les choses et elle devait déjà s’estimer heureuse que je sois proche d’elle d’une manière ou d’une autre. Mais mon but n’avait pas été de la blesser pour le coup. Mais j’eus rapidement droit à sa colère et je reculais en plaquant les oreilles sur mon crâne et en grognant. Je hérissais lentement mon pelage avant de dévoiler mes canines et de sentir le désir de sang me brûler les membres. J’avais envie de lui sauter à la gorge. Je reculais pour ne pas le faire avant de m’asseoir tout bêtement et de faire disparaître toute trace de colère sur mon corps. Je ramenais ma queue contre mes pattes et penchais la tête en observant la femelle soudain incrédule alors que mon visage ne trahissait aucune expression « ça y est, c’est bon, t’as fini ton délire existentielle et personnel ? » Je poussais un soupir avant de balancer la tête en arrière pour regarder le ciel. Je me relevais alors et m’éloignais de la femelle pour monter agilement sur un rocher au bord de l’eau. Me laissant tomber dessus je redressais la tête pour observer Liessen alors que mes oreilles partaient vers l’arrière. « Si je suis venu te chercher et que j’ai pris la peine de m’occuper de toi c’est parce que, aussi impossible et incroyable que cela puisse paraître, je tiens à toi Liessen, je ne sais juste pas comment répondre à ce genre de sentiment ! Tu peux m’en blâmer si tu veux ça ne changera pas la personne que je suis » Qu’elle me blâme si elle le désir cela ne changerait pas ce que j’étais. Je me fichais théoriquement de ce que pensais les autres de moi. Mais pour elle c’était différent, je ne sais pas pourquoi ça l’était, mais c’était pourtant le cas. J’étais blessé dans ma propre pensée parce que je ne savais pas comment agir avec elle. Je ne voulais pas qu’elle me déteste mais j’étais mal à l’aise avec elle. Je fermais les yeux et soufflais longuement. Liessen était la seule personne vivante avec laquelle je voulais interagir et que je n’ignorais pas et don je ne me fichais pas des sentiments, c’était déjà énorme par rapport à d’habitude. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 29/11/2017, 00:57 | |
| Ce long discours m'avait épuisé, je n'en pouvais plus. Je ne me retenais plus pour pleurer. J'étais perdue et ne savait plus quoi penser. Laissant les armes couler de plus belles, elles me firent mal au crane. Mon masque le sentait passer, il fallait absolument que je le retire, mais il était conçu de manière à ne pas pouvoir le faire seul, et j'avais la gorge trop secouée de sanglots pour faire quoi que ce soit. Je voulais penser que je le détestais, comme avant, mais non bien évidemment que non, cela ne marchait pas aussi bien qu'il y'a quelques instants. Je l'aimais oui. Je le savais et je ne pouvais plus me le cacher. Je l'aimais. Et je ne voulais pas le changer. Même s'il était parfois têtu et obstiné.
Me calmant peu à peu, je tentais de passer une griffe sous mon masque en bas, espérant ainsi actionner le mécanisme de décrochage, mais il fallait une griffe en haut et j'avais beau me tortiller, je ne pouvais pas l'y mettre. Il me faisait mal, atrocement. Le sel de mes larmes coulaient de mon oeil estropié et envahissaient sous le masque l'espace de peau cicatrisé.
Je me tortillais encore un peu puis je me coinçais la griffe dans la peau cuirassée. Beh bravo. Je ne sentais rien mais j'avais l'air idiote, encore. Je m'appuyais contre le tronc sans réussir à déloger ma griffe. |
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 29/11/2017, 13:51 | |
| Adalric soupira profondément, en plus elle avait l’indélicatesse de ne pas lui répondre. Ce n’était pourtant pas tout les jours qu’il se mettait à faire ce genre de déclaration au contraire il les évitait. Il n’aimait pas se confier encore moins parler de ses sentiments les plus intimes comme l’affection qu’il pouvait porter à un individu. Mais il avait dis explicitement à la femelle qu’il tenait à elle et sa seule réaction était… hautement ridicule. La voyant ainsi il eut envie de rire avant de comprendre qu’elle était coincée et qu’elle risquait de souffrir. Il leva alors les yeux au ciel avant de s’approcher doucement « Bouge pas d’accord ? » Se penchant vers la femelle il fit passer une griffe sous son masque au dessus avant de mordre doucement sa patte pour que ses griffes se rétractent à peine, ou plutôt que ses coussinets se retirent. Il pu ainsi lui enlever la griffe qu’elle avait sous son masque avant d’en comprendre le mécanisme et d’un petit coup de griffe en haut et en bas il lui retira avec délicatesse avant de le poser au sol. « ça va mieux là, non ? » Le mâle faisait attention au timbre de sa voix qui était relativement doux malgré un facial indéchiffrable et sans émotion. Sans oublier qu’il avait aussi prit la précaution d’avoir des gestes simples et souples et non violents. Il se recula et s’assit calmement devant la femelle, attendant une réaction de sa part. Allait-elle encore l’envoyer bouler ou non ? Allait-elle refaire une espèce de crise existentielle sur des choses infondées don elle ne sait rien ? |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 29/11/2017, 15:05 | |
| Cette position me faisait mal et mes sanglots n'attenuaient pas mon sentiment de malaise. Je le l'entendis se rapprocher et glisser une griffe au dessus. J'entendis comme je sentis raisonner dans mon crâne, un petit clic, avec le son des petites vis qui se tournent, mon masque s'était décroché, il le posa délicatement au sol et je le regardais faire. Puis je levais la tête et le regarda droit dans les yeux. J'avais rarement dévoilé le visage de sous mon masque, tout simplement parce que ma cicatrice était immonde et rebutait. Elle était d'un rose pâle presque blanc. Plus aucun poil ne poussait là. Mon œil était à moitié éclaté et terne, laissant voir le fond de mon orbite. Par endroit la peau semblait être comme en lambeaux, avec, ça et la, des renfoncement profond montrant que plusieurs couches de peau avaient été arrachés. Le clair de la cicatrice contrastait avec mon poil d'ébène. Les larmes avait mouillé la peau tannée, lui donnant un aspect presque luisant. Ma griffe avait fait un trou net et un peu profond.
Je le regardais, anxieuse et guettant sa réaction. N'aimant pas la tension que je ressentais à l'instant, j'entrepris de sécher mon visage des larmes qui ne coulaient plus que faiblement.
Je n'arrivais plus à parler, plusieurs fois je tentais mais ma voix se coupait net. De mes sanglots ne restèrent plus que des sursauts nerveux. Je me calmais peu à peu. J'étais prête à assumer sa réaction qu'elle qu'elle soit. En plus de ma faiblesse physique, je me sentais faible mentalement. J'avais déjà trop de rois senti le vide en trois ans de renaissance, que mon futur dépendrait sûrement de la réaction d'Adalric.
Je replongeais encore une fois mon regard dans le sien, et malgré mon aspect certainement repoussant, je tentais de lui faire passer par le visuel tout ce que je ressentais pour lui. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 30/11/2017, 00:25 | |
| Handicapé sentimental que j’étais comprendre que la femelle m’aimait vraiment, qu’elle tenait à moi de manière sincère m’étais impossible. Pour moi il était déjà tout à fait aberrant d’aimer sincèrement un vampire sauf pour quelques cas atteints. Mais pas elle, elle était fière, je l’avais sentis lors de notre première rencontre, elle était même presque aussi arrogante que moi. Un trait de caractère que je lui appréciais parce que j’aimais que l’on me tienne de manière intelligente. Moi qui cherchais constamment le conflit pour me sentir supérieur et prouver que j’étais inébranlable. Je savais clairement que je ne l’étais pas. J’étais un menteur manipulateur arrogant. Mais surement pas un loup sans âme. Je me contentais de tout refouler, de faire croire que je n’avais ni cœur ni sentiments, mais c’était faux. Mais j’étais immortel et m’attacher m’étais interdit. En plus j’étais le genre de mâle qui enchaînait les conquêtes et qui en jouissais d’un plaisir intense. Le plaisir de se sentir aimer et de se savoir éternellement beau et jeune. Liessen contrairement à moi était mortelle, elle n’était plus toute jeune, et en plus à en voir son visage elle était légèrement cassée. Mais la vie était une garce, c’était une peste que je voulais prendre avant d’être pris. Je voulais profiter de tout ce qu’elle me donnait parce que j’étais égoiste et que je ne voulais rien laisser à personne, et Liessen faisait parti de ses choses que je ne voulais pas prêter. Si je l’aimais ? Au non loin de là ! Je la considérais comme m’appartenant. Si un mâle l’approcher je le ferais fuir à coup de crocs si je ne le transformais clairement pas en plat principale. Je suis un vampire, autant dire un cannibale puisque je peux me nourrir des membres de mon espèce. Soit, il es vrai, je ne suit pas le régime alimentaire théorique d’un vampire vue que je me nourris d’animaux sauvage. Mais un loup de temps en temps ne me ferait sans nul doute pas trop de mal. Mon problème avec l’amour et l’affection c’est que j’étais aussi doué qu’une pelle pour montrer ce que je ressentais et que Liessen risquait d’avoir du mal à me suivre, mais bon si elle voulait si tenter. Contrairement à sa pensée que je voyais gravé dans la crainte de son visage, je ne la trouvais pas répugnante. Elle était marquée par la vie et cela la rendait d’autant plus forte et sauvage, deux choses que j’appréciais. Il fallait juste éviter que mes idées folles ne s’emballent et que je n’en fasses qu’un objet de plaisir comme si elle n’avait pas de sentiments. Car je savais que tout comme moi elle en possédait. Néanmoins j’étais un vampire et il m’était très facile de les refouler parce que j’avais appris que moins tu en montres, mieux tu te portes. En plus je voulais vivre ma vie indépendamment des autres et de ce monde miteux sur lequel il est si désagréable de marcher. Je m’assis alors dans le sable et poussais un soupir en levant le museau vers le ciel. « Si tu te sens capable de me supporter… Moi qui suis tout à fait incapable de montrer convenablement ce que je ressens… Soit » Voyez un peu la délicatesse ! Ma voix est froide et détachée, mon visage et impassible tout comme mon regard est indéchiffrable. Impossible de savoir si je l’aime bien ou non. En plus je suis en train de lui dire des choses très peu avenantes. Pourtant je ne la repousse pas. Enfin pas vraiment, je la mets juste en garde de la personne que je suis. Si tant est que je puisse avoir un cœur, ce n’était pas en me montrant ses sentiments à nus qu’elle allait l’attendrir. En plus mes sentiments se montraient par piques, comme l’instinct de protection par exemple. J’agis uniquement sur des coups de tête, cette nuit mon délire a été de la sauver parce qu’il aurait été dommage qu’elle meurt. Et aussi un peu parce que je tiens à elle et que j’ai pas envie de la voir disparaître toute suite. En plus si ça se trouve elle peu encore m’être utile. Il me faut encore une porte d’entrée dans le clan du feu et j’ai vus une louve lui ressemblant. Si ça se trouve quand elle aura retrouver la mémoire elle remarquera qu’elle a de la famille là bas. Et comme je l’aurais aidé et que j’aurais entretenu ses sentiments, qui sait peut être qu’elle sera mon tiqué d’entrée sur ce territoire que je ne peux pas vraiment pénétrer sans avoir flammèche qui me course… Oui c’est comme ça que j’appelle l’espèce d’oiseau à plumes roses qui surveille… Donc, en fait Idril peut m’être utile dans l’avenir. Et là pour l’instant elle m’est utile à mon divertissement et puis… Allé, en vrai, je pense que je me suis attaché à elle. Mais juste un petit peu… Enfin je sais pas, c’est compliqué ! J’ai envie de la rejeter, de la repousser, de me moquer d’elle comme je le fais avec les autres. Mais je regrette après et ça me fait … je suis pas habitué aux regrets moi. Soupirant encore je me couchais dans le sable en face d’elle. Etendue sur le flanc je regardais la femelle. Elle semblait avoir déjà eus une vie bien remplie. Quelque chose de bien plein qu’on oublie pas si facilement. Et j’eus la curiosité soudaine de savoir quel genre de traumatisme elle avait pu subir pour tout oublier. Mais poser la question était indiscret, et si je n’aimais pas du tout qu’on me pose des questions je n’appréciais pas non plus en poser sauf pour passer le temps. Mais là mes réflexions personnelles suffisaient largement à me faire passer les heures. « Mais tu sais, si tu restes avec moi, tu vas en baver, déjà parce que mes relations sont spéciales ensuite parce que… Tu verras à la longue si tu as la force de caractère » Un peu comme Séraël sur les bords, je pouvais apprécier un être et le laisser se démerder seul. Je veillais juste à ce que la personne ne meurs pas parce qu’elle m’est divertissante et que je m’y suis attachée. Mais il ne fallait pas s’attendre à des déclarations d’amour ou des calins de ma part. En plus ce genre de choses ça me donne la nausée. C’est tellement peu réaliste, tellement mensonger et tellement hilarant tout à la fois. Qui était l’inventeur de la bêtise « Je t’aimerais toujours » ? Non parce qu’il sait que « Toujours » ça ne peux pas s’appliquer à un mortel, parce que les mortels sont ; Mortels ! Sérieusement ça me prenait la tête d’y réfléchir, la fidélité, l’amour, la loyauté, tout cela n’était que des jeux de mortels. Leur vies sont courtes ils ne peuvent pas aimer éternellement puisqu’ils meurent un jour ou qu’ils oublient. Un vampire lui ne peu ni mourir, ni vraiment oublier… Moi en tout cas je ne le peux pas. Alors je déteste ça d’avoir des sentiments, ça ne sert à rien ça rend faible et en plus c’est risiblement ridicule. Mais j’avais envie de laisser sa chance à Liessen et de passer un moment avec elle. Parce qu’elle ne sera qu’une période, un instant, un moment, dans ma vie de vampire. Quand elle s’éteindra je serais encore là, et si elle meurt, moi je n’oublierais pas. Elle serait alors devenue un fantôme du passée, quelque chose de lointain et de flou. Mais j’avais envie de voir ce que ça faisait d’avoir de la compagnie pour un petit moment de ma longue vie. Qui sait peut être que j’apprécierais et qu’au finale être avec elle ne sera pas si désagréable ? |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 30/11/2017, 12:06 | |
| J'étais rassurée. Ainsi donc il n'était pas dégouté. Je le vis se prendre dans un débat intérieur. Que pouvait il bien se dire? Je n'avais jamais été aussi calme avec un loup lorsque j'étais si faible, lorsque j'étais une proie facile mais je me sentais bien tout de même. Mon masque séchait sur le sable, et je ne pleurais plus. Je m'étais attendue à du rejet, à du dégout, mais je n'eus rien de cela. Ma surprise était visible. Je ne dis rien. Je voyais qu'il réfléchissait, il ne fallait pas que je le dérange. Mais toutefois, je n'osais plus rien dire. Je ne savais plus quoi dire pour qu'il ne reprenne pas cette facette cynique, sarcastique et moqueuse qui me faisait tant de mal. Si je devais parler, ça serai simplement, le temps que je puisse comprendre ce qu'il fallait dire ou ne pas dire. Je pouvais lui dire que je pourrais ressentir pour deux, je pourrais lui dire que cela s'apprenait, que ça viendrai avec le temps, mais je me doutais que cela ne le mettrais pas de bonne humeur. Je voulais être avec lui, passer ma vie avec lui. J'avais enfin trouvé une raison de vivre qui ne me ferai plus courir comme un rat. Avec lui pourrais-je enfin cesser ma chasse aux souvenirs? Je me sentirais peut être enfin quelqu'un de nouveau. Je me sentirais appartenant à quelqu'un, quelqu'un qui tiendrai à moi, de quelque manière que ce soit. Je n'avais plus besoin de fuir. Laisse moi essayer, je t'en prie Adalric. Je me doute que ça ne sera pas facile, mais donne moi une chance... Lui répondis-je finalement. Je me doutais bien que dans sa vie à lui, je ne représenterais qu'un battement de cil s'il m'acceptait. Sa voix ne s'était pas adoucie, je ne savais pas ce qu'il pensais, je voulais savoir. Pouvais-je faire de lui mon loup? mon compagnon? Je me doutais qu'il était un peu volage, il faudrait, s'il voulait de moi, que je l'accepte. Il ne fallait pas le changer, ça pourrait empirer sa vision de moi. Il se coucha face à moi. Peu à peu, je sentais mes forces revenir. Me sentir bien me ravigorait. Comme un long fleuve trop longtemps asséché qui reprenait soudain ses droits. Qui s'écoulait enfin dans son lit, ramenant avec lui vie et vivacité. Je levais la tête et fermais les yeux pour prendre une grande bouffée d'air. J'encourageais ce fleuve à m'envahir, et il me le rendais bien. Petit à petit je me levais. Tremblante d'abord, puis avec une assurance croissante. Je m'approchais de lui à pas feutrés, pour ne pas le brusquer. Il refuserai le contact mais je ne comptais pas le toucher. Il devait me donner son feu vert pour que je puisse m'autoriser à poser ma truffe contre lui. Je m'allongeais à côté de lui, ne laissant qu'un infime espace libre entre nous. Je repliais les ailes contre moi, je ne devais pas l'effaroucher. J'y allais calmement, j'étais sûre de moi. Je le regardais dans les yeux en me noyant dans son regard blasé à souhait. Je suis prête. Et c'était vrai. Je m'étais déjà fait une raison quand à son caractère lunatique et égocentrique. Je vivrais avec s'il me l'imposais. Je trouverai une combine au fil du temps. J'en était sure. J'étais sure de moi, je n'allais pas laisser passer cette chance, je le voulais. Je le regardais encore. J'avais l'envie irrésistible de me coller à lui, de lui faire comprendre que j'étais à lui et que c'était ce que je voulais. Je ne lachais pas du regard. Ma queue balança lentement dans le sable. Mon cœur était coloré. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 3/12/2017, 22:34 | |
| La femelle me détaillait du regard, elle me calculait et elle réfléchissait sans doute par la même occasion. Ça m’énervait beaucoup d’être ainsi regardé. D’habitude cela ne me gênais pas et ne faisait que gonfler mon égo surdimensionné, mais pour le coup Idril avait un regard qui me mettait mal à l’aise. C’était la première fois que cela m’arrivait et je devais bien avouer que c’était particulièrement troublant. Couché sur le flanc à observé la femelle, je me demandais quelle serait mon rythme de vie si j’essayais d’en partager un instant avec elle. Je ne voulais pas la faire partir comme une malpropre parce que je m’étais attaché malgré moi. Mais je savais que celui qui protège se mettais en danger et j’avais conscience que l’affection pouvait rendre faible et vulnérable. Hors je tenais à être le prince de la nuit pour un petit moment encore. Je voyais bien qu’elle cherchait toutes les réponses possibles et imaginables pour que je lui appartienne. Mais j’étais libre comme le vent et fier comme le désert, et jamais je ne laisserais quelqu’un me dompter. J’étais comme ça, et il fallait s’y accommoder, parce que moi, je ne m’accommodais pas aux autres. J’étais trop arrogant et égoiste pour ça, et surtout j’étais immortel et je n’allais pas changer pour quelque mortel que ça soit. Je soufflais longuement en la voyant. Je songeais alors soudain que mon manque de répugnance face à son corps devait sans nul doute la rassurer. Il était vrai que son visage n’était pas le plus délicat à regarder, et qu’il n’était pas non plus doux et rassurant. Mais ce n’était pas ce que je cherchais chez une éventuelle camarade de vie donc tout allait bien. Je cherchais une amie qui sache me tenir tête, un être qui soit capable de lire dans mes moqueries et qui comprenne que je n’ai aucune haine contre les loups, juste une pitié profonde. Je voulais que quelqu’un comprenne à quel point je trouve parfois risible la futilité des mortels et de leurs actes. Et je savais que la femelle pouvait posséder certaine de ses qualités. En l’écoutant j’eus un sourire profondément joueur et peut être un peu moqueur. Me redressant je trouvais flatteur qu’elle donne à ma décision autant de pouvoir. Et puis comme j’aimais bien être supplié cela ne me posait pas le moindre problème d’entendre la louve me demander si platement quelque chose d’aussi dérisoire. J’étais presque flatté en fait et cela me fit dresser les oreilles vers elle alors qu’un regard aguicheur et dragueur de ma part se posait sur la louve noire. « Mais voyons, bien sur que je te donne une chance noble damoiselle » Ma voix doucereuse et malicieuse, ajoutait à elle une pointe de caresse dans ma voix. J’avais l’air d’un dragueur de haut niveau alors que je l’observais. Je me moquais de sa demande. Pas d’elle, mais de ce qu’elle me demandait. Je n’avais pas à diriger sa vie et ses choix, si elle voulait tenter quelque chose avec moi c’était à elle de le faire. Elle devait foncer, ne pas demander, ne pas trop réfléchir non plus. L’instinct me guidait et dirigeait ma vie, s’il n’en était pas de même avec elle un jour elle se retrouvera face à un mur mental. Ma queue caressant le sol je la vis alors approcher et perdit mon côté moqueur. Elle était en train de faire exactement ce à quoi je pensais. Sans me demander mon avis elle s’approchait lentement et doucement. Je sentais qu’elle dégageait quelque chose de presque sexuelle et comprit qu’elle voulait juste de ma présence contre elle. Etait-elle en train de s’imaginer que j’étais un mâle de bas étage ? Je voulais d’une femelle fière et arrogante il est vrai, mais je ne voulais pas non plus me sentir misérable face à ma conquête principale. Parce qu’il est vrai que la louve n’en restait pas moins une conquête de plus à mon tableau de chasse. J’étais un tombeur depuis toujours et j’étais ravi de constater que mes charmes fonctionnaient toujours même sur une louve sans doute déjà expérimenté mais qu’il l’a oublié. Je regardais alors la femelle, puis quand elle vint se coucher prêt de moi je mis les oreilles à l’horizontal. Je n’aimais pas cette approche ni cette situation. J’avais la sensation immonde d’être inférieur à elle parce qu’elle avait prit les devant. En plus de cela la situation en elle-même me mettait mal à l’aise. Je n’étais pas bien avec les déclarations affectives ni même avec les calins et autres foutaises de l’amour et de ses préludes. Me redressant pour m’asseoir je lançais un regard à la femelle en me relevant lentement pour me décaler un peu et me recoucher comme un sac dans le sable. Fermant les yeux je poussais un long soupir, au moins elle avait retrouvé la confiance en elle-même. « Tant mieux pour toi… Cela est fort intéressant… » J’étais pas du genre à faire des déclarations particulière ou a répondre aux sentiments des autres. Surtout ces derniers. Mais elle avait eut le cran de se déclarer et je ne pouvais pas la laisser ainsi. Relevant la tête je la basculais en arrière pour observer la louve. Elle risquait sans nul doute d’être vexée par ma réaction. Mais il ne fallait pas m’en vouloir d’être un handicapé sentimental. Je soupirais alors longuement avant de me rouler sur le dos pour essayer d’évacuer un peu la tension logée partout dans mon corps avant que je ne me laisse glisser de son coté. Le regard posé sur elle je posais ensuite mon museau prêt de mes pattes en fixant la femelle noircit. « Ne compte jamais sur moi pour les démonstrations affectives, le seul moment où je montre que je tiens à quelqu’un c’est lorsque je protège » Au moins elle était au courant, au moins c’était clair et elle ne se dirait pas que je ne l’apprécie pas. Si je la protège et passe du temps avec elle cela signifie alors que je tiens à elle. Néanmoins l’amour m’est complètement inconnu sans jamais oublier que je refoule sans arrêt mes sentiments. Si ça se trouve je suis fou amoureux sans le savoir alors il vaudrait mieux qu’elle respecte mon côté distant et peu expressif, sinon je risquais d’avoir des problèmes avec elle, et ce dès le début. Mon regard sans émotion placé sur la louve, j’attendais sa réponse, son énervement ou son acceptation de ma personne. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 3/12/2017, 23:54 | |
| Mon regard le gêna alors je le détournais. Tournant la tête pour admirer le paysage, en laissant mes queues battre doucement. Je fis un sourire franc quand il m'autorisa à essayer. Il m'avait répondu avec un sourire charmeur qui fit battre mon cœur, mais j'y distinguais tout de même une pointe d'esprit joueur. Je fis un sourire en coin, cela ne m'étonnais pas de lui. il avait pris une voix aguicheuse qui, si je ne l'avais pas côtoyé auparavant, m'aurai fortement laissé croire qu'il me draguait réellement. Je ne pus cependant retenir mon cœur de faire un bon. Seigneur, il fallait vraiment que je le contrôle celui là, sinon je serai bonne pour tomber sous ses charmes à chaque fois qu'il prendrai ce genre de voix. Mais alors que je m'étais rapprochée, il ne tarda pas à s'éloigner. Je le regardais en penchant légèrement la tête. D'abord surprise, je me dis que j'allais sans doute trop vite, ou qu'il n'aimait décidément pas le contact. Je respectais sa décision et posais mollement la tête sur les pattes, le regard au loin, un peu triste. Dommage, j'avais si besoin d'un calin... Soit, c'était comme ça, tant pis. Je relevais vite la tête pour trouver une position de sphynx, le poitrail gonflé. Je ne devais pas perdre la face, alors je pris cet air fier. Si j'étais sûre de moi je devais le montrer physiquement, et ce n'était pas en agissant comme une serpillère que cela allait fonctionner. Il se roula sur le dos et j'aperçus son ventre. Il avait l'air tout doux, je me couchait alors sur mon flanc, en me dirigeant vers lui, alors qu'il faisait de même. Je pris son avertissement très au sérieux. D'accord, s'il n'était pas de ce genre, je n'allais pas le forcer. J'acceptais complètement ce côté là de lui, même si il me saurai difficile au début. J'avais beau tenter de paraitre forte, je n'en restais pas moins sensible, et un peu de tendresse de temps en temps n'était jamais à refuser. Je lui montrais mon acceptation en hochant la tête. J'étais résignée, mais pas déçue. Si c'était le prix qu'il fallait payer pour rester avec lui. Me rappelant alors sa gène suite au regard que je lui avait lancé, je tournais la tête et fixais mon aile, faisant lentement jouer les articulations. Puis je souris, sans savoir pourquoi. Heureusement que tu me préviens Lui dis je alors avec un sourire franc. J'ai bien peur que j'aurai été très collante sinon, je t'aurai vite soulé. Mais je te demande pardon d'avance, si jamais j'oublie cet avertissement. je me tus, me glissais sur le dos à mon tour, les pattes repliées sur mon poitrail, observant la nuit noire. Les étoiles brillaient bien cette nuit là, la voute céleste était envoutante. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 6/12/2017, 11:39 | |
| Couché en sphinx j’avais observé la femelle, ses attitudes, ses démonstrations de fierté. Elle était amusante. Je n’avais pas envie de la découvrir en un soir, je voulais faire cela avec le temps, et sur les années. Mais elle était mortelle, et moi pas. C’était décevant, triste, et je savais déjà que je souffrirais un jour ou l’autre de son absence. Quelle idée absurde que d’accepter la présence d’une tierce qui ne peux pas être éternellement à mes côtés. Suis-je donc masochiste à ce point ou bien c’est ma cervelle qui a disjoncté sans ma permission ? Néanmoins ses attitudes m’emplissaient d’une fierté malsaine et augmentait mon taux d’arrogance parce qu’avec elle a mes côtés je suis convaincu que j’irais me vanter. Acceptant qu’elle me rejoigne j’écoutais ses remarques et mis les oreilles à l’horizontal, je n’avais guère envie d’avoir un pot de colle dans les pattes. Je tenais à ma liberté de mouvements et d’actes. Alors si elle me collait trop je risquais d’avoir quelques petits soucis. Je craignais soudain de me sentir étouffé par la femelle et me souvins qu’entre elle et moi c’était elle qui m’aimait. Moi mon affection était bancale, incertaine et encore frileuse de s’engager dans la grande aventure. Je ne regrettais pourtant pas d’avoir accepté. Il fallait que je grandisse un peu quand même, et que j’essaie au moins une fois de m’attacher, même si je savais que sa mort signifierait la fin de toutes les relations que je peux avoir avec les mortels. Je soupirais longuement en levant la tête vers le ciel, dans quel folie m’étais-je donc engagé ? Je savais fort bien que je faisais ça uniquement pour tuer l’ennui. J’agissais avec l’instinct et sur les coups de têtes. Et là j’avais juste eus envie de tester ce que cela pourrait donner sans même avoir réfléchis à toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur ma vie actuelle et futur. Je suis complètement irréfléchis parfois mais qu’à cela ne tienne. J’ai toujours été comme cela et j’ai toujours bien vécu ainsi. Mais j’étais sur que la femelle allait chambouler pas mal de chose dans ma petite vie tranquille, et j’étais convaincue que tout n’allait pas me plaire. Mais j’aimais les défis, et je comptais clairement relever celui-ci. Me relevant alors moi-même je secouais mon épais pelage assombris avant de dépliais mes ailes et de les secouer un bon coup. La femelle semblait avoir repris des forces je pouvais donc partir en la guidant vers un chemin qu’elle connaissait parce que je n’avais pas du tout envie de me la coltiné pour la nuit. J’avais encore une espèce de loupiote folle à retrouver. Djeik se baladait souvent prêt des tanières et je n’aimais pas cela du tout. J’ignorais si c’était à cause de moi ou si elle était attirée par la présence dans enfants de Mya, mais dans tout les cas je n’aimais pas la savoir là bas. Je lançais un regard à la louve, l’abandonner serait indécent et je n’avais pas envie de me prendre le bec maintenant. « Si tu me soules tu le remarqueras bien assez vite, crois moi » Je lui servis un sourire mauvais. Je savais très bien faire comprendre qu’une chose ou un caractère ne me plais pas. Si elle avait fais quelque chose qui m’avais fatigué l’esprit je lui aurais vite fais comprendre et surtout sans délicatesse ou gentillesse. Je n’étais pas un tendre et comme j’aimais faire ma loi il n’était pas question que j’y aille par quatre chemins et en douceur pour faire comprendre mon agacement à un misérable mortel. Elle n’était pas différente des autres et n’aurait pas un traitement de faveur, c’est à elle de parvenir à me faire tomber amoureux et non à moi de faire semblant. L’observant alors je me mis en marche avant de m’arrêter à quelques mètres d’elle. Je tournais mon regard vers le femelle, dressant les oreilles « Bouge toi par contre, j’ai pas que ça à faire de ma nuit… Et je ne compte pas te porter à nouveau maintenant que tu y arrives toi même » Avancer lentement et avoir son rythme pour qu’elle ne s’épuise pas trop rapidement je l’acceptais. Mais la porter à nouveau alors que ses pattes y arrivent très bien sans moi c’était hors de question. Bien sur si elle tremblait ou venait à se sentir mal je la soutiendrais et ne la laisserais pas comme cela. Mais il ne fallait pas trop m’en demander non plus. Et puis maintenant j’en avais marre de rester ici à ne rien faire et à me contenter de parler à une femelle. C’est bon j’ai compris qu’elle m’aimait et je lui laisse sa chance, maintenant on va pas camper ici ? Je secouais la tête et l’attendit, espérant qu’elle se bouge un peu. Les nuits sont froides, le meilleur moyen d’avoir chaud est soit de se blottir l’un contre l’autre dans une tanière, soit de marcher ou courir pour faire chauffer le sang. Et comme il n’y a pas de tanière ici, ma solution pour qu’elle se réchauffe et aille mieux plus rapidement, c’est de la faire bouger. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
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| Sujet: Re: La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI 6/12/2017, 15:48 | |
| Il se leva alors et je le regardais faire. Je souris et ricanais. Je n'en attendais pas moins de lui. S'il devait me montrer que je l'emmerdais, qu'il le fasse. Il me sourit avec un air mauvais et je feignais l'outrance. Mais la lumière dans mes yeux devaient sans doute montrer suffisamment que je n'étais pas outrée le moins du monde. Il s'éloigna, mais je le vis me regarder les oreilles droites. Je regardais autour de moi. Je n'allais certainement pas revenir ici de si tôt. Je me levais difficilement. Mes pattes avaient encore du mal à me soutenir. Je failli trébucher mais me retins au dernier moment. Soufflant un bon coup, je fis un pas, puis deux. Lentement. Je fis bouger une aile pour trouver un équilibre assez suffisant pour pouvoir encore avancer. Puis, prenant de l'assurance, mes pas s'allongèrent. Je suivis le loup en souriant. Je ne su dire si mon étonnante capacité à ignorer la faiblesse, que la faim et l'épuisement m'avait proccuré, venait de la présence l'air de rien réconfortante d'Adalric. Mais je ne pouvais le renier. Avec lui, je me sentais bien. Nous nous enfoncâmes dans le désert, quittant l'oasis. - FIN - |
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| | | | La chaleur qui ne tue pas les plus valeureux. (PV Adalric) FINI | |
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