Concrètement vivre ne sert à rien… Je me suis levé avec cette pensée… J’ai chassé en songeant que sa me fairait vivre une journée de plus, tout en considérant que vivre m’étais inutile… J’ai aussi considéré que mes actes étaient sans fondement. Alors j’y ai réfléchis, je me suis couché là, dans la vallée des arc-en-ciel, et j’ai réfléchis… Je me suis demandé pourquoi on vivait et je me suis rappelais que pendant que l’on agit on oublie la fatalité. Quand je chasse je ne pense pas que je pourrais mourir… alors vivre ne sert qu’à oublié la fin ? Mais alors c’est complètement stupide et inutile. Je savais déjà que la haine, le combat et la discorde étaient dérisoire, mais là, même l’amour et l’amitié le devienne… De toute façon je ne laisserais rien derrière moi, et après que tout mes proches soient morts mon prénom sera oublier dans le court infernal du temps… Donc, en fait penser à ça ne me sert à rien… Alors j’ai arrêté et je me suis roulé dans l’herbe grasse jusqu’à ce que mon pelage brun se marque de vert. En tant que loup indien j’aime être paré de peinture et peut être qu’un peu de vert m’irait bien.

Après avoir prit un fabuleux plaisir à me rouler dans l’herbe, je m’étais immobilisé et mit à observer les insectes qui vivotaient autour de moi. En fait, on est un peu comme des insectes, on s’agite dans tout les sens, on lance des regards inquiets derrières nous, mais la faucheuse passera pour tout le monde. Et ni la pluie, ni le temps, ni la chasse, ni la haine, ni l’amour, ne pourront changer cela. L’amour ne triomphe pas de la mort, et la haine ne triomphe pas toujours de la vie. Je m’étais endormi sur cette pensée, sans voir le temps défiler, des secondes comme des grains de sable perdu dans la plage de l’heure elle-même perdu dans le monde de la journée qui se perdait dans l’univers du temps. Un souffle d’air froid me réveilla, souleva ma chevelure noir et me faisant éternué par les quelques brins d’herbes qui été venus me chatouiller. Me relevant alors lentement je remarquais qu’il commençait à faire nuit. Sur ce territoire je me sentais en sécurité, mon masque n’était donc pas apparu, et j’étais libre d’être pleinement moi.

Mais alors que je marchais sur les chemins du clan j’aperçu une silhouette, sans m’en rendre compte je me tendis. Rapidement mon masque apparu, et ma vu se brouilla un instant avant que la méfiance ne me fasse échapper un grondement. Mais j’étais trop loin de l’intruse pour qu’elle m’est entendue. Avec le vent dans ma direction j’avais pu capter qu’elle était solitaire. Etait-ce alors une mercenaire venue mettre à mort l’un des miens ? Je m’approchais d’elle en tendant le coup, les mouvements de ma queue étaient fluides, mon pas souple et élégant. Je m’arrêtais à quelques pas d’elle et l’observait de sous mon masque.


Je parle bien… C’est mon masque qui contrôle… ça ne va pas du tout… Si ça se trouve je pourrais lui faire du mal. Calme mes ardeurs louve bleue nuit, sinon tu seras chasser par mes crocs. Et si tu ne cours pas assez vite tu entendras tes os craqués et sentira notre sang se mêlait. Tu n’aimeras peut être pas, mais si tu ne me calme pas, moi j’en jouirais.

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Observant la femelle en face de moi, je voyais autant de curiosité que d’impassibilité dans son regard. Difficile alors de savoir si elle me mentait ou si elle était sincère. J’étais resté droit dans ma position fier et arrogante alors que mon esprit vacillé entre sadisme et calme. Mon cerveau en discorde avec lui-même. Difficile de faire la part des choses quand la conscience est en congé et que la réflexion fait la sieste. Mais la femelle bleu nuit ne me paraît pas hostile. Elle semble même… attristé par ma froideur ? Peut être n’a-t-elle pas envie de se faire chasser à coup de dents, ce que je comprends parfaitement. Essayant de détendre mes muscles bien que ma méfiance me faisait presque mal au crane je soupirais longuement. Elle n’aurait pas pu aller visiter un autre territoire ? Je ne suis pas doué pour faire la conversation, je suis mauvais en relation, et je n’ai pas l’esprit à sympathiser avec qui que ce soit aujourd’hui.


La nuit il n’y a personne… Ma voix s’était faite froide et tranchante comme le métal qui couvrait actuellement mon visage. Pourquoi mon masque ne relâche-t-il pas le pouvoir qu’il exerce sur ma conscience … Est-elle réellement une ennemie ? Non je ne crois pas. Mais je ne me méfie jamais correctement des autres. Je secouais la tête, soupirant contre moi-même avant d’entendre sa question et d’étirer un sourire noir.


J’étais passé de gentil et sensible a arrogant et désagréable. Je ne me reconnaissais même pas. Ma capacité à parler et communiqué quand mon masque modifié mon caractère était extraordinaire. Il avait un pouvoir sur moi qui me dérangeait beaucoup. Mais en même temps, je crois que je ne me serais pas présenter non plus, même si j’avais été moi-même. Je m’étais présenter à Naïade car elle avait ouvert les présentations avec calme et douceur. Mais cette femelle…Il y avait quelque chose en elle qui me dérangeait…

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