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Les élémenloups
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Brasio arriva d'un pas léger à la plage Naïgma : la discussion qu'il avait entretenu avec les deux juges l'a chargé d'un poids qu'il voulais évacuer le temps d'un entrainement. Il s'étais assis près du rivage, assez loin de l'eau, et ferma les yeux. Il respirait bruyamment, mais profondément.
- Rythme rapide, marqué...
Il parlais seul, s'entendre l'aidait à se concentré.
- Quelque ajouts...
Il avais une musique dans la tête... Il voulais la reproduire en plus... Enorme.
- "Bruit que j'adore".
Le "Bruit qu'il adore" est un son très bizarre à l'oreille, une sorte de couinement long, un sifflement aiguë qu'il modifie souvent avec la bouche. Il en a inventé d'autre des "Bruits qu'il adore", il a créer un son très éloigné de se qu'on entend normalement, il l'appelle le "Cri Flamboyant", une sorte de grosse répétition de son grave qui laisse penser à des vagues très violentes et rapproché, comme si l'air bougeait de tout son être.
- Des "Clap".
Pour imaginé un "clap", il faut imaginé deux morceau de cuir dur qui s'entrechoque, mis en résonance c'est très agréable.
- Et pourquoi pas quelque "Sons des abysses".
Un "son des abysse" est un son se rapprochent du "Bruit qu'il adore" mais il est plus grave et semble venir des entrailles de la terre.
- Aller... On s'concentre...
Il entama un chat muet (Mmmmmmh, mmmh, mmmmmmmmmmmh, mmmh) pour se donner une idée de la "chose", il voulais faire un truc grandiose, qui donne envie de bouger, pas trop agressif comme il le faisait avant. Ses marques aux flancs et dos se mirent à battre la mesure, elle virent du blanc au jaune d'un instant à l'autre, comme par "flash" lumineux, mais pas éblouissant. En se concentrant, il arriva à déployé quelque fils qui se baladait sur le sol, mais sans plus, ils se mouvaient au rythme du chant de Brasio. Celui-çi pensait à... plein de chose. Des souvenirs, des expériences passés, des rencontres. Ses parents, ses frères lui revinrent en tête. Il peut encore les entendre : leurs voix lui parvient comme si ils étaient en face de lui. Il revoit leur visage, leurs mouvements...
Tant de souvenirs d'un seul coup : jamais pareil chose ne lui étais arrivé, il interrompit son chant et comme rentrer d'un grand voyage, il prononça d'une voix posé, presque triste :
- C'est pour vous...
Ses fils s'éleva haut au dessus de sa tête et se mouvais au rythme d'une musique qui libera de tout son être.
Il avais entendu un bruit de pas venant de derrière, mais il n'en tint par rigueur. Il entrouvait la gueule, leva la tête au ciel, les yeux fermé. Cette musique...
Chose faites... Il failli trébucher, se rattrapa in extremis... Et s'allongea de son gré pour soufflé un coup...
- Sa... sa a... sa a mar... marché ?...
Brasio n'avais pas vu ce qu'il a fait... Il tourna la tête en direction du bruit de pas qu'il avais entendu...
Tant de chose me pesaient sur le cœur...tant d’événement s’enchaînaient sans que je ne puissent une seule seconde les appréhender. Ma tête me fessait mal et mes yeux étaient comme à leurs habitude couvert de cernes. Akui était sortit de sa torpeur éternelle, certains en parlaient mais je n'avait ni la force, ni la foi d'aller à la rencontre du loup à la fourrure blanche. Ce nouveau sentiment, ma paresse qui me poussait à me prélasser attendant la catastrophe qui risquait d'arriver prochainement..J'avais ainsi laissé le soleil réchauffer mon pelage tandis que mon regard se perdait à l'horizon de la mer..bleu et infini.. Un chant résonna à mes oreilles, ou plutôt les paroles d'un loup qui se laissa aller à un rythme de murmures. Sa présence ne me gêna pas alors je me contentait de fixer avec un visage neutre cette chère mer bleuté. Cependant un bruit me sortit de ma torpeur, faible mais encore audible, il s'agissait de nouveau de cette voix:
- Sa... sa a... sa a mar... marché ?...
Ma tête se retourna finalement vers sa source tandis que mes pupilles s'écarquillèrent à cette vison. Derrière la silhouette d'un gris semblable au mien, se tenaient de nombreux filament enflammé, battant tel les pulsations d'un cœur, elle allaient se perdre toujours plus haut dans le ciel avant de disparaître sous une pluie d’étincelles. Je me relevais brutalement, soulevant un peu de sable au passage. Arqué sur mes pattes, j'étais sur la défensive... si c'était lui qui avait fait ça, il pouvait le refaire. Cependant il semblait à moitié s’écrouler sous la puissance de sa propre attaque....enfin, si il en s'agissait d'une... M'approchant donc de ce loup qui venait de coucher, surement pris de fatigue de part son pouvoir, je le jaugeais de mes yeux d’aiguë marine avant de faire tinter ma voix.
"Tu joues à quoi là ?
Avais-je lâché en arquant un sourcil. à vrai dire j'étais plus curieuse qu'autre chose. C'était un loup du clan du feu à nulle doute, cependant l'utilisation d'un tel pouvoir au prix d'un beau spectacle me restait obscure...
Brasio était sur le flanc, haletent encore sous le contre-coup de l'adrénaline. Il avait ses yeux fermés et le dos bouiant. Alors qu'il réussi à entrouvrir un oeil, une louve gris cendré venait à sa rencontre, il s'attendait à ce qu'elle lui demande si sa va, que tout va bien, et il répondrait que oui, qu'il à juste tenter d'utiliser son pouvoir de manière incroyable et irréaliste, avec un potentiel de découverte d'un secret familial ancestral. Au lieu de sa, elle lui dit d'un ton qui se voulait curieux :
"Tu joues à quoi là ?
Il baissa la tête un petit moment avant de se relevé pour s'assoir, il passa sa patte sur son flanc pour enlevé le sable qu'il avait collé au poil, plutôt que s'ébrouer et en envoyer plein à la tête de la louve, et expira profondément avant de répondre :
Je... Je m'entraînait... Mais quelque chose me dit que j'ai peut-être... Peut-être trop fait... Je tiens plus d'bout...
Il soupira de soulagement et baissa la tête. Il regarda sa patte droite et commença à l'ouvrir et à la fermer machinalement, comme si il voulait réveiller ses articulations. Sa séance laissa une musique dans la tête de Brasio, la même musique... Et ce jusqu'à ce qu'il secoua la tête pour enlever le reste de sable, collé à sa joue.
L’étranger me sembla un peu perdu dans ses pensés, encore noyé dans l'ether de son pouvoir, retrouvant lentement ses sens et son tout comme son esprit, il murmura d'une voix lasse:
Je... Je m'entraînait... Mais quelque chose me dit que j'ai peut-être... Peut-être trop fait... Je tiens plus d'bout...
Un peu trop fait ? oui, c'était le cas de le dire. Derrière lui s’étendait une véritable colonne de flammes qui s’estompait lentement dans le vent et l'eau de la mer. Jolie spectacle cela dit, j'avais relevé une nouvelle fois la tête vers les flammes, admirant l'orangé presque jaune de ce feu qui avait le mérite d'être moins agressif que les flammes de Zal mais qui en restait néanmoins dangereux. Reportant mon regard vers mon interlocuteur, je me me permit de lâcher tout en rigolant légèrement:
Surement un peu trop en effet. J'aurais presque crut avoir affaire à un phénix mais je suis rassuré de voir que tu es un loup après tout.
Ma voix avait été étonnamment douce, tout comme mon sourire mais pour une fois il avait le mérite d'être sincère, je ne voulais ni me battre, ni l'agresser...moi aussi j'étais fatigué après tout. Penchant légèrement ma tête sur le coté, je le regardais réveiller ses articulations en mouvant sa patte. Je mit alors fin au silence, curieuse comme j'était la discussion était un moyen comme un autre de me divertir loin de mes sombres desseins.
Je m'appelle Emy, je suis solitaire et toi ? Qu'est ce que tu fait là ?
Avais-je lâché avec ce même sourire collé au babines. Un faux nom me diriez vous ? Peut m'importais, un nom était une appellation comme une autre... Et puis dire mon vrai nom aurait été dangereux pour lui, comme pour moi....Il rappelait de si mauvais souvenirs.
La louve laissa échappé un petit rire, Brasio ne le prit pas mal du tout, il était même plutôt content de cette réaction, dés lors, elle répondit :
Surement un peu trop en effet. J'aurais presque crut avoir affaire à un phénix mais je suis rassuré de voir que tu es un loup après tout.
Se dit-il. Il avait dû envoyer une sacrée dose pour qu'on compare son pouvoir à celui d'un oiseau millénaire. Elle enchaîna :
Je m'appelle Emy, je suis solitaire et toi ? Qu'est ce que tu fait là ?
- Enchanté, mon nom est Brasio... Et si tu veux savoir ce qui m'amène à m'entrainé ici... Disons que je ne le sais même pas moi-même... J'ai trouvé cet endroit sympathique, pour un petit entrainement. Après, rien ne m'aurait empêché d'aller au Montagnes du Néant ou à l'Arène... Mais bon, la plage me paraissais mieux...
Le pire : c'est qu'il disais vrai, il aurait pus aller ailleurs mais la plage l'inspirait plus. Il s'étira pendant quelque secondes, pour finalement enchainé :
- A votre tour de me dire ce que vous faites ici Emy... Je ne pense pas que se soit simplement pour discuter sur le sable, a fixer les coquillages comme un daim.
Il était plutôt amusé de sa réponse, mais Brasio n'est pas très fort en humour pour autant. Malgré tout, les gens l'appréciait pour ce qu'il faisait, et sa lui suffisait. Cette Emy avait attisé sa curiosité, il serait prêt à recommencer son petit exercice pour elle, mais en moins intense, il serait idiot qu'il se dévoue pour elle...
Il semblait avoir reprit un peu du poil de la bête, si bien qu'à ma présentation, il répondit immédiatement :
Enchanté, mon nom est Brasio... Et si tu veux savoir ce qui m'amène à m'entrainé ici... Disons que je ne le sais même pas moi-même... J'ai trouvé cet endroit sympathique, pour un petit entrainement. Après, rien ne m'aurait empêché d'aller au Montagnes du Néant ou à l'Arène... Mais bon, la plage me paraissais mieux...
Brasio le phénix hein. Je lui répondit d'un sourire, cette plage était bien belle en effet, j'avais moi même l'habitude de venir y perdre mon temps lorsque ce dernier me l'accordait. Quand à l'arène et les montagnes du néant, il ne fit que confirmer ma supposition, c'était bel et bien un loup du feu.
- A votre tour de me dire ce que vous faites ici Emy... Je ne pense pas que se soit simplement pour discuter sur le sable, a fixer les coquillages comme un daim.
Fixer les coquillages comme un daim? La métaphore m'échappa un peu mais sa question quand à elle était plus claire que de l'eau de roche. Baillant légèrement du fait de m'être réveillé, je fit craquer mes antérieur en m'étirant tandis que je répondit en bafouillant:
"J'aime bien cet endroit moi aussi, cette plage est de loin le meilleur endroit pour venir perdre son temps.. Donc je viens souvent flâner ici. Je pensais pas vraiment croiser quelqu'un mais puisque tu es là, discuter me semble être une bonne alternative.
soupirant tout en posant la patte sur mon front brûlant à cause de derniers événement, je continuais d'un ton las...
Et puis...j'aurais bien besoin de me changer les idées.
Elle bailla avant de faire craquer ses antérieurs : Brasio faisait souvent ça, bien qu'il ne le faisait plus depuis un petit temps. Puis elle lui répondit en bafouillant un petit peu :
"J'aime bien cet endroit moi aussi, cette plage est de loin le meilleur endroit pour venir perdre son temps.. Donc je viens souvent flâner ici. Je pensais pas vraiment croiser quelqu'un mais puisque tu es là, discuter me semble être une bonne alternative.
Elle soupirât, la patte sur le front, elle semblait soucieuse. Des souvenirs douloureux ? Brasio en a plein en réserves, mais il ne compte pas parler de son passé une nouvelle fois.
Et puis...j'aurais bien besoin de me changer les idées.
Effectivement, quelque chose n'allait pas trop. Brasio le ressent immédiatement, il est très apathique et ne peu supporter la souffrance d'autrui... Sauf si la personne en question a fait quelque chose de malsain ou de criminel. Il détestait la trahison et le mensonge : il serait prêt à tuer pour rétablir la vérité : c'est ce que les personnes du clan redoute le plus chez lui. Il enchaina sur un ton neutre, sans grande volonté : il se voulait le plus accueillant possible, qu'il n'y est pas d'aprioris ou de double-sens.
- Eh bien comme ça on est deux... Mais visiblement sa n'a pas l'air d'aller... Quelque chose vous tracasse ? Même si je pense que vous voulez sans doute garder cela pour vous, je peux le comprendre, mais parler ma aidé personnellement quand sa n'allait pas.
Intérieurement, Brasio se mettait sur la défensive, il n'avait pas envie de faire comme avec Kelekt le jour dernier. Il avait tourné la page... Il doit être fort et poursuivre les desseins de sa famille... Son regard se perdit dans les vagues et finalement, fixa la louve : Elle était magnifique à ces yeux... Mais quelque chose n'allait pas, et encore une fois, il devra faire attention et ne pas refaire les même erreurs qu'avec Kelekt.
J'avais mal au crâne, assez pour supporter aucun cris ou mouvement vif. C'était si ennuyant, si Zal l'avait sut, il aurait sans doute sauté sur l'occasion. Je devais être plus méfiante où je risquais de perdre gros. Perdu à mes pensée, mon sourire était retombé sans vraiment que je m'en rende compte, cependant mes oreilles se tournèrent vers mon interlocuteur lorsque ce dernier reprit la parole d'un ton neutre:
- Eh bien comme ça on est deux... Mais visiblement sa n'a pas l'air d'aller... Quelque chose vous tracasse ? Même si je pense que vous voulez sans doute garder cela pour vous, je peux le comprendre, mais parler ma aidé personnellement quand sa n'allait pas.
Il était polis, chose qui était plutôt rare de nos jours mais que j'appréciais malgré tout. En parler aidait souvent à aller mieux, il avait raison mais tel était le rôle d'une personne comme moi. Si lui était juste, j'étais une menteuse et je savais combien j'étais méprisable à ce sujet. Qu'est ce que je pouvais lui dire ? J'ai trahis mon clan, j'ai tué des innocents et aujourd'hui j'aide le plus grand psychopathe de tout les temps ? Gardant le museau pointé vers l'horizon de la mer, je lui répondit d'un ton calme, presque désolé:
-Quand bien même je voudrais en parler, je ne pourrais pas... J'ai souvent eut l'habitude d'être tenu au mutisme, un peu comme une promesse.
Un sourire bien que factice était finalement revenu sur mon visage, je cherchais délibérément à détendre l'atmosphère tandis qu'en reportant mon regard sur lui je lui retournais la question:
-Et toi ? Tu disais qu'on était deux à avoir besoin de se changer les idées. Qu'est ce qui te tracasse à ce point ?
Après tout, qu'avait on a risquer à confier ses doutes à une solitaire comme moi ? Certain diraient beaucoup, mais j'étais une tombe tant que cela ne concernait pas. Calme comme toujours, je m'allongea donc à ses côtés, continuant de le regarder avec une certaine curiosité quand à ce qu'il allait dire.
Brasio s'était retourné vers les vagues après sa réponse. Dés lors il refixa la louve qu'en elle prit la parole. Elle répondait d'un ton presque désolé :
-Quand bien même je voudrais en parler, je ne pourrais pas... J'ai souvent eut l'habitude d'être tenu au mutisme, un peu comme une promesse.
Une promesse ? Brasio le comprenait, c'était son métier aussi. Garder ses renseignements au secret, qu'importe le prix. Il la vit décrocher un sourire. Mais... Ce sourire sonnait comme faux, Brasio était assez doué pour reconnaitre le mensonge... Du moins au niveau corporel. Ce sourire, on lui a beaucoup fait voir, alors il sait ce que sa peut caché. Mais il en face d'une solitaire : elle a ses raisons. Emy regarda Brasio :
-Et toi ? Tu disais qu'on était deux à avoir besoin de se changer les idées. Qu'est ce qui te tracasse à ce point ?
"Et m...", Brasio poussa un léger soupire et baissa la tête comme gêné...
- Eh bien... Euh...
Emy s'était allongé à ses côté.
- J'ai eu de grosses discussion ses dernier temps... J'ai une lourde responsabilité sur les épaules, et je ne veux pas tout faire rater vous comprenez ? Dés lors... J'évacue un peu le stress... En m'entrainant... J'avais l'habitude de le faire plutôt chez moi, mais j'avais envie de changer.
Il soupira une nouvelle fois, tout en se grattant l'arrière de la tête.
- Or donc... Je progresse visiblement... Je progresse...
Il afficha un petit rictus de fierté pour finalement s'allonger lui aussi au côté de la louve. Mais qui disparut aussitôt le calme retombé. Il fermi les yeux. Il commença à faire un petit beat-box improvisé pour tuer le temps, mais quand il sentit son dos brûler, il le faisait plus doucement, et plus lentement. Mais malgré cette petite précaution, de légers fils partirent de ses marques frontale et ne tarda pas à danser doucement au dessus de sa tête.
Tient donc, il était bien moins à l'aise lorsqu'on parlait de lui plutôt que de moi..Enfin, je pouvais le comprendre même si il venait de piquer ma curiosité par la même occasion. Sans ajouter un mot, je le laissais donc continuer alors qu'un autre de ses soupirs était parvenu à mes oreilles:
- J'ai eu de grosses discussion ses dernier temps... J'ai une lourde responsabilité sur les épaules, et je ne veux pas tout faire rater vous comprenez ? Dés lors... J'évacue un peu le stress... En m'entrainant... J'avais l'habitude de le faire plutôt chez moi, mais j'avais envie de changer.
Cela devenais de plus en plus intéressant, bien que j'avais gardé une expression neutre sur le visage, dans mon esprit bien des questions se bousculaient..Si ces "grosses discutions" concernait le clan du feu, car oui il n'y avait plus de doute quand au fait que ce loup était du clan du feu..De quoi s'agissait il ? Et surtout avec qui ? Toutefois, je tenus ma langue malgré ce flot de pensées, A avoir l'air trop curieuse j'en aurait été plus que suspecte. Il fallait que je sois plus subtile que ça. C'est pourquoi j'hochais doucement la tête lorsqu'il murmura un :
- Or donc... Je progresse visiblement... Je progresse...
Petit à petit alors qu'il reprit son calme je vis une nouvelle fois des filaments orangés partir le long des marquages de son visage. Brasio le phénix était de retour. Je levais la tête vers la colonne de flammes derrière qui avait quasiment disparu avant de me permettre de lui demander calmement afin de pas le déranger dans sa chanson.
Rassure moi... Je crispais les yeux. Tu vas pas recréer un incendie ici ? Bien que je néglige pas la beauté d'un tel spectacle, je crains ne pas être aussi résistante aux flammes que toi.
Terminais-je de nouveau par un sourire avant de reprendre d'une voix un peu plus...différente, j'avais regardé sur le coté tandis qu'une grimace presque désolé s'esquissa une nouvelle fois sur mon visage:
-Ces temps ont l'air bien sombres pour vous...Dire qu'on nous reprochais tout, nous, les solitaires. J'avais finit par me dire que les claniques ne méritaient aucune pitié de notre part. Mais lorsque je vois encore des personnes comme toi, je pense que je comprend un peu mieux le point de vu des mercenaires...
J'avais fermé les yeux, pensive, gardant le silence un petit moment avant de reporter mon regard une nouvelle fois sur le loup gris, toujours de ce même ton désolé, je ne rajoutais aucune autre parole, attendant simplement sa réaction.
Même les yeux fermés, c'est comme si il voyait Emy en vrai... Il pouvait la sentir... Et sentir aussi le ton calme qu'elle employa :
Rassure moi... Tu vas pas recréer un incendie ici ? Bien que je néglige pas la beauté d'un tel spectacle, je crains ne pas être aussi résistante aux flammes que toi.
"Un incendie ?", Brasio ouvra grand les yeux et remarqua qu'effectivement quelques un des ses fils incandescents dansaient autours de sa tête, pour finalement s'éteindre... Malgré cela, Brasio apprécia le compliment, et la laissa poursuivre :
-Ces temps ont l'air bien sombres pour vous...Dire qu'on nous reprochais tout, nous, les solitaires. J'avais finit par me dire que les claniques ne méritaient aucune pitié de notre part. Mais lorsque je vois encore des personnes comme toi, je pense que je comprend un peu mieux le point de vu des mercenaires...
- Vraiment ?
Brasio avait répondu du tac au tac. Il avait presque oublié qu'il parlait avec une solitaire. Il gardait le contact visuel avec la louve, alors qu'elle l'avait couper, elle semblait pensive, et garda le silence pour un moment. Brasio ne sut que lui répondre, d'un côté il détestait les mercenaires, mais d'un autre il se dit que c'est un des meilleurs moyens pour ces solitaires de survivre. Il ne savait pas quoi dire... Ce sujet est inconnu pour lui, il ne saurait quoi répondre. Dés lors, il garda la bouche close... Pour finalement briser ce silence que seul les vagues brisait par moment :
- La vie au clan n'est pas toujours rose, ça, je ne peut vous le cacher...
Il soupira... Il pense que sa réponse fut franchement inutile...
- Et pour vous rassurer... Je n'ai absolument rien contre les solitaires...
Il laissa échapper un petit rire. Il n'avait rien de cynique ou de moqueur. C'était un rire plein d'empathie et de bonne volonté.
- Je ne rencontre que rarement des solitaires à vrai dire... Je ne suis pas habitué à la vie hors du camp... Hors du clan...
Il s'abaissa, la tête sur ses pattes, visiblement las. Il continua les yeux loin vers le lointain :
- L'aventure ne me tente pas plus que ça vous savez... Mais je ne peux souhaiter... (Petit rire)... Je ne peut souhaiter qu'à ma progéniture, à mes héritier de partir voir le monde... De faire des rencontres, connaitre le monde. Que les Dieux m'en soit témoin !
Il afficha un sourire... Le sourire du déterminé, le sourire de l'espoir.
...
Il tourna le regard vers Emy...
...
Il se senti tout simplement pathétique et minable.
Je répondit en hochant la tête alors qu'un nouveau silence se préparait. Le loup en face était pensif, presque plus que moi mais pas pour les mêmes raisons. Mon regard se perdait une nouvelle fois vers les vagues qui venaient se fracasser contre le sable. L'eau avait été mon élément pendant bien longtemps après tout, il était surement normal que ce sentiment de nostalgie m'envahisse une nouvelle fois.
- La vie au clan n'est pas toujours rose, ça, C'est je ne peut vous le cacher...
Oh que oui...en tout cas, pas fait pour moi. Si je m'étais écouté je lui aurait bien lâché qu'elle l'était encore mon lorsqu'on était assassin.... Mais c'est vrai, à ses yeux j'étais encore Emy la solitaire, identité que je préférais garder, pour l'instant en tout cas.
- Et pour vous rassurer... Je n'ai absolument rien contre les solitaires...
Mouai...tous disaient ça jusqu'au jour où ils avaient assez de problèmes pour désigner un bouc émissaire. Je plissais les yeux sans décrocher mon regard des vagues, je n'avais pas vraiment envie de m'attarder sur ce sujet, je ne le connaissais que trop bien..
- Je ne rencontre que rarement des solitaires à vrai dire... Je ne suis pas habitué à la vie hors du camp... Hors du clan...
Sentant sa voix faiblir a des doutes, je reportais une nouvelle fois mon attention tout comme regard sur lui. Une vie sans jamais sortir du camp ..? Un frisson me parcouru l'échine à cette pensée. Continuant d'une voix lasse, presque pathétique, il continua tout en baissant la tête :
- L'aventure ne me tente pas plus que ça vous savez... Mais je ne peux souhaiter... (Petit rire)... Je ne peut souhaiter qu'à ma progéniture, à mes héritier de partir voir le monde... De faire des rencontres, connaitre le monde. Que les Dieux m'en soit témoin !
Les Dieux bien sur...encore une histoire comme tant d'autre où ils n'avaient pas leurs place... Mais je rouvris les yeux face à des paroles qui venaient du cœur, celui d'un loup à la destiné bien sombre pour moi. Une vie sans jamais rencontrer personne de nouveau , sans jamais connaitre d'autres terres que les nôtres.
-Pourquoi attendre ta progéniture pour vivre? Au contraire cela n'apportera que des contraintes en plus.
Je plissais les yeux d'incompréhension tandis que je continuais:
-Ce monde regorge encore de merveilles que tu ignores et ça ne te colle même pas un frisson de curiosité ?
Je soupirais légèrement:
-Si un jour j'ai des enfants je ne leurs laisserais certe qu'un bien triste héritage...mais au moins j'aurais eut le mérite de vivre jusqu'au bout comme je l'entendais."
Sans vraiment que je m'en rende compte, je m'étais mise à parler comme si j'étais déjà morte ou condamnée, chose que j'avais apprise à accepter avec le temps et qui pourtant déteignait encore sur mes paroles. La mort était quelque chose contre laquelle chaque être vivant luttait sans cesse, un instinct naturel qu'il était si dur d'oublier lorsqu'il se rapprochait chaque jour un peu plus de vous.
-Pourquoi attendre ta progéniture pour vivre? Au contraire cela n'apportera que des contraintes en plus.
Elle avait presque répondu sous le ton de l'incompréhension. Brasio était très maladroit... Et bien de recommencer à faire des bourdes... Emy avait surement compris quelque chose que Brasio n'avait pas voulu dire.
-Ce monde regorge encore de merveilles que tu ignores et ça ne te colle même pas un frisson de curiosité ?
Ca c'est vrai... Mais Brasio ne vouait pas dire ça... L'aventure ne le passionnait pas plus que ça, mais ça ne voulais pas dire qu'il ne veut y aller !
-Si un jour j'ai des enfants je ne leurs laisserais certe qu'un bien triste héritage...mais au moins j'aurais eut le mérite de vivre jusqu'au bout comme je l'entendais."
Aïe... Brasio avait tout fait de travers... Encore... Il prit une inspiration quelque seconde plus tard, pour finalement répondre à la solitaire :
- J'ai du mal m'exprimé... Je m'en excuse... Je suis toujours un peu maladroit.
Il laissa échappé un petit rire ironique.
- L'aventure ne m'intéresse pas plus que ça il est vrai... Mais cela ne veux pas dire que je ne veux pas partir ! Au contraire ! Cela pourrait être vraiment génial... Mais pour le moment, je ne peux pas... Mon rôle au clan compte beaucoup... Alors je ne peux pas vraiment "partir" comme ça...
Il regarda la solitaire, il présentait ses excuse du regard :
- Me descendance pourra elle... C'est parce que au contraire je veux bien partir que j'encourage mes enfants à voir le monde... Il est immense... Ils serait idiot qu'il ne le voient pas... Mais comme je le dit, mon clan ne me le permet que peu...
Il se mit à rire, sa prochaine phrase le laissait dire que ses gosses devront le subir.
- Après, rien n'empêche à ce que je parte avec eux.
Il continua à rire... C'qu'il pouvait être bête des fois...
En théorie, c'est aux modos de faire les ups Brasio. e_e Pour ce qui est de clôturer, discute-en avec Ata (au pire elle peut archiver elle-même ^^), je doute que quelqu'un rejoigne un RP si avancé.
- J'ai du mal m'exprimé... Je m'en excuse... Je suis toujours un peu maladroit.
Mes oreilles se redressèrent quasi-immédiatement en sa direction alors qu'il laissa un rire ironique s'échapper de sa gorge:
- L'aventure ne m'intéresse pas plus que ça il est vrai... Mais cela ne veux pas dire que je ne veux pas partir ! Au contraire ! Cela pourrait être vraiment génial... Mais pour le moment, je ne peux pas... Mon rôle au clan compte beaucoup... Alors je ne peux pas vraiment "partir" comme ça...
C'est justement ce que je disais...je le comprenais pas. Sans dire un mot, la mine sûrement un peu refrogné, je restait néanmoins patiente, attendant simplement qu'il dise tout ce qu'il avait à dire:
- Après, rien n'empêche à ce que je parte avec eux.
A peine finassa t-il sa phrase sur un même rire ironique que je répondit dar-dar:
"Et donc...si je présume que le rôle que t'attribue ton clan est si important ...Quand va tu trouver tu temps à accorder à tes "descendants" ?
Je soupirais en me relevant, avant de reporter mon regard bleu glacé dans l'orangé du sien:
"Il s'agit uniquement des propres limites que tu t'imposes, le monde est infiniment grand et minuscule à la fois. Tu es libre de le découvrir peu importe qui s'amuse à prétendre le contraire"
Je resta silencieuse un moment, continuant de le fixer avec une pointe d'incompréhension. Ce que je venais de dire me paraissait logique...mais d'un autre côté quelqu'un comme moi qui était amnésique depuis l'enfance et qui n'avait jamais suivit d'autres ordres que les siens devait sûrement avoir bien des différences avec la fidélité des "vrais" claniques. Je soupirais une nouvelle fois en détournant le regard, avant de le tourner les talons.
"Dommage...moi qui pensait que l'on aurait put avoir des points communs "
Un sourire se dessina sur mes babines alors que je commençais à partir:
"Si tu changes d'avis, rendez-vous dans deux jours à la rivière de la roche, au crépuscule j'y serait.
Je savais que Zal détestait cet endroit, tant que je le croisais pas, je risquais rien.
"Et donc...si je présume que le rôle que t'attribue ton clan est si important ...Quand va tu trouver tu temps à accorder à tes "descendants" ?
"Tout envoyer en l'air... Partir avec mes enfants..." voilà c'que pensait Brasio, si son rôle avait de l'importance, sa descendance en avait encore plus. Mais vu sa maladresse, Emy a surement compris de travers. Qu'importe, c'est une solitaire, elle n'en a surement rien à faire de sa vie... Emy se releva et fixa Brasio dans les yeux après un léger soupire, le gris avait du l'exaspéré...
"Il s'agit uniquement des propres limites que tu t'imposes, le monde est infiniment grand et minuscule à la fois. Tu es libre de le découvrir peu importe qui s'amuse à prétendre le contraire"
Pas faux, les pires aussi à vrai dire... Les pires limites sont celle qu'on s'impose... Brasio continuait de fixer Emy, elle était un peu... Confuse ? Exaspérée ? Il ne savait pas comment interpréter son regard incompréhensif : il devait vraiment être un boulet à ce point... Encore un soupire d'Emy, Brasio devait vraiment être lourd :
"Dommage...moi qui pensait que l'on aurait put avoir des points communs "
"Des points comm... Oh zut". Brasio s'était pris un rateau. "Sa f'sait longtemps tiens !" Il baissa le regard, presque honteux.
"Si tu changes d'avis, rendez-vous dans deux jours à la rivière de la roche, au crépuscule j'y serait.
"Euh... Pour... Pourquoi ?", C'était au tour de Brasio de se questionner, pourquoi un tel rendez-vous ? Pour quelle raison ?
...
"Oooooooh... Oulah... Euh...", Brasio venait de piger... Ou pas, tant de scénarios lui viennent en même temps, il ne sais que penser. Il continuait toujours de fixer Emy même lorsqu'elle se leva pour partir. La rivière de la Roche... Alors : Pourquoi cet endroit ? Pourquoi dans deux jours exactement ? Pourquoi au crépuscule ? Brasio ne voulais pas la retenir plus longtemps et la laissa partir... Sans un mot de plus.
Il resta un long moment sur la plage, à n'écouter que le bruit des vagues. Cette... Emy... Franchement quelque chose devait se tramer avec elle... Il se passe quelque chose... Et peut-être pas seulement avec elle... Elle connait surement du monde, elle doit avoir des contact... Il reporta on regard derrière lui, les traces de pattes de sa précédente interlocutrice était encore là... Brasio était tenté de les suivre pour en savoir plus, cette Emy l'intriguait vraiment, tant par son invitation que par sa façon de voir les choses. Ils avaient sans doute un point commun : celui de voir ailleurs. Brasio ne voulait pas partir, mais voulait partir quand même. "Que voilà un bien sombre dilemme...". Il se releva, s'étira et s'ébroua. Il regarda une dernière fois l'eau cristalline puis entama sa marche... Puis il s'arrêta brusquement, et se retourna encore... Non... Rien... Il baissa la tête, puis pris une poignée de feuille à terre près d'une souche. Les lança comme il pouvait au loin et serra fort la mâchoire, le temps semblait se figé dans l'esprit de Brasio, celui-ci laissa échappé un grand son depuis trois fils partant de son dos. Ces fils filèrent droit (façon de parler) dans les feuilles qu'il avait lancé. De la cendre se posa doucement sur la sable. Il regarda ce tas grisâtre une dernière fois puis se remit en route.