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| L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] 30/5/2015, 13:26 | |
| RP effectué à la Plage Naïgma Les terres des éléments étaient perturbées ces temps ci. La Meute, les Anarchistes, Ultimate... Les fauteurs de troubles étaient des "solitaires" qui s'étaient regroupé pour former un groupe avec un chef, des pouvoirs, semer la terreur parmi les autres au nom de principes majestueux. Au final ils n'étaient qu'un groupe de plus, une meute comme tant d'autres.
La petite louve qui s'avançait le long de la plage pensait à ces loups, cette meute qui, au nom d'un courant de pensées, avaient décidé de mettre à sac les autres meutes. Elle avait un foulard Union Jack, offert par Théa la grande. Sa coiffure tombait d'un côté de sa tête, volant dans le vent marin. Elle marchait, sa croupe balançait au rythme de ses pas, faisant délirer les mâles. La petite femelle ne devait pas avoir plus de de deux ans et elle tenait sa queue relevée, symbole pour elle d'une force de caractère.
Elle marchait d'un pas lent et calme, se déhanchant avec nonchalance. Physiquement elle était détendue, calme. Mais intérieurement elle était en colère. Elle savait pourquoi, elle savait aussi qu'il valait mieux penser à autre chose, "les imbéciles n'ont de la valeur que parce que tu leur en donnes". Théa disait souvent ça. Mais lorsqu'on est jeune on a du mal à garder la tête froide, à ne pas donner d'importance aux imbéciles. Et V avait du mal à les chasser de sa tête.
Elle était partie tôt ce matin, pour aller voire alentours si il y avait quelque chose qui la distrairait. Longeant les côtes, elle avait trouvé la plage et s'était promenée le long des vagues, pensant à U. Qu'était il devenu depuis ce temps ? Lui qui était si calme, si doux et qui aimait tant la mer ? Un pincement au coeur lui fit monter les larmes aux yeux. Elle secoua la queue et frappa le sol de sa patte. Ses yeux s'asséchèrent rapidement et elle regarda l'horizon. Elle s'était promis de ne jamais regarder en arrière. Décidément les sujets du jours étaient bien déprimants. Elle soupira et l'eau vint chatouiller ses coussinets. L'envie de se baigner la prit tout d'un coup et une mouette passa au dessus d'elle. Elle plia ses pattes arrières et sauta pour attraper l'oiseau. Ce fut un bond puissant, tout son corps tendu se jeta dans le saut. Elle ouvrit la gueule et referma ses mâchoires dans le vide. Elle retomba dans les vagues et jeta sa tête hors de l'eau. Elle l'avait raté, mais elle n'en fit pas grand cas. Ca l'avait changé de ses histoires, elle avait pensé à autre chose cinq secondes.
La mouette vint voler non loin d'elle, comme pour la narguer. V sortit de l'eau, l'ignorant et elle se secoua. Voyant que l'oiseau était toujours là, elle décida de retenter le coup. Encore une fois elle sauta dans un élan puissant et encore une fois elle atterrit dans l'eau. Elle se mit alors à continuer de sauter après la mouette et au fur et à mesure qu'elle manquait l'oiseau, ça devint un jeu. Elle riait de se sentir bien, à courir, sauter, plonger et recommencer jusqu'à l'épuisement. Au bout d'un moment, elle sortit de l'eau définitivement et se secoua. Le soleil vint réchauffer son pelage et elle s'allongea sur un rocher pour profiter d'un moment de paix intérieure.
Ce fut de courte durée, le vent lui apportant une désagréable odeur masculine et âcre. Elle ne se le va pas de son promontoire pour autant, mais elle mit tous ses sens à l'affut de l'étranger qui venait briser son calme. |
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| Sujet: Re: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] 11/6/2015, 10:40 | |
| Le soleil était au zénith, il brillait de milles éclats, éclairant bien des parcelles de terre où les éléments se battaient encore et encore, dans un cercle perpétuel depuis bien des âges. Le canin s'en saisissait parfois que peu le but de ces querelles mais soit, il suivrait sa propre hiérarchie jusqu'à ce que la Mort vienne danser sur son ignorance et sa soumission parfaite que représentera son corps abandonné, comme tant d'autres, sur des territoires où le sang abreuvera pendant des générations la terre alentour. C'était un funeste destin où Marlboro ne semblait avoir son mot à dire, et cela, il l'acceptait étrangement. Il n'était qu'une machine de combat après tout, élevé dans ce but précis : se taire et suivre les ordres. Parfois, il se demandait pourquoi il ne se détacherait de tout cela mais pourquoi faire ? Qu'aura-t-il d'autre à faire pour occuper son existence ? Peu de choses. Son grade lui permettait d'être en contact avec les autres du clan, de leur apprendre de son expérience acquise au cours de ses sept ans de vie. Il était âgé, aussi bien psychologiquement que son corps commençait à se fatiguer malgré une vitalité et des réflexes hors pair dans les batailles.
Les yeux fatigués, il quittait de nouveau les terres de l'Air, s'abandonnant encore une fois à une excursion. Il rencontrait des loups extérieurs et sans doute qu'il essayait de les convaincre de rejoindre son Clan ? Non. Au fond de lui, le canin semblait chercher les bienfaits d'une vie d'errance, loin des batailles, loin des problèmes avec ce groupe se nommant la Meute ou encore de ces solitaires se proclamant anarchistes alors qu'ils ne l'étaient guère. Pâle copie, Marlboro semblait en chercher un vrai pour des raisons qu'il l'ignorait. Parfois, il se comparait à un oiseau, enfin, c'était ses rêves qui le faisaient devenir ainsi. Il se voyait enfermé dans une cage d'or et d'argent, admirant un monde extérieur dans lequel il ne pouvait voir que derrière ses barreaux, ou enchainé par la patte. Ses ailes n'étaient plus fonctionnelles, elles ne répondaient plus à son besoin de s'enfuir ... Elles se renfermaient dans un mutisme, laissant le mâle en proie à une angoisse et un étouffement. A chaque fois qu'il faisait un tel rêve, il se réveillait, aussi glacé que les tempêtes froides qu'il pouvait provoquer. Il attrapait une cigarette et il la fumait en un temps record.
Cette nuit, il l'avait fait ce rêve, ou ce cauchemar. C'était sans doute le pourquoi ses pensées étaient rêveuses de liberté en ce jour. Il avait quitté les terres de l'Air avec cette pensée : voler. Ce n'était possible car il était un loup et que hors-mis ceux pourvu d'ailes ou aux pouvoirs le permettant, il était destiné à rester cloué au sol. De son pas silencieux et rapide, il quitta l'abri des arbres pour se retrouver à découvert, là où la lune brillait toujours, s'effaçant de notre vue des lieux adjacents. C'était un beau spectacle, voire la Reine de la Nuit briller en compagnie de l'astre du jour. Marlboro, lorsqu'ils les voyaient ainsi, ne pouvait que songer à des amants avouant enfin leur amour aux yeux de tous alors qu'ils se dérobaient quand l'un arrivait et ainsi de suite. La Nature semblait vouloir leur accorder cette étreinte sur ces plages. Le canin s'avança sur le sol chaud. Tantôt mou tantôt un peu plus dur la marche n'en était que trop difficile mais, il ne rebroussa chemin, continuant son avancée sur ce sable doré. Les mouettes jacassaient au-dessus de lui, se disputant pour une pauvre sardine que l'une avait péché. Si l'anarchie pouvait être représentée par des oiseaux, il lui assignerait des volatiles comme ces oiseaux marins qui ne semblaient obéir aveuglément à un autre. Cette pensée fit naitre un léger sourire aux babines du borgne qui poursuivit sa marche.
Les mouettes s'éparpillèrent et au loin, une d'elle semblait narguer quelque chose, jacassant, s'envolant plus haut pour revenir planer plus bas. Le chef d'armée ne pouvait voir, un petite dune et la distance l'empêchant de voir. Il imagina un louveteau essayant de l'attraper car peu d'adultes le feraient, du moins, c'est ce qu'il pensa. Il accéléra le pas et par petit bond, il gravit la colline de sable, s'enfonçant un peu par son poids de muscles. Le temps de cet acte, la mouette s'en était allée et une louve au pelage grisé lui apparue. Elle était différente de bien tous les canins qu'il avait pu rencontrer. Quelque chose émanait d'elle mais, il ne saurait l'expliquer. Marlboro l'aurait chassé si elle avait été sur son territoire mais ce n'était le cas. Il était en terre neutre, il n'avait donc aucune raison valable de venir lui porter rancoeur ou dérangement. De plus, ses pensées non des plus gaies, lui intimèrent de poursuivre son chemin. Il le fit mais avant, il sortit une petite cigarette de son foulard pendant à son cou. Rapidement, il l'alluma d'une manière si discrète que beaucoup croirait qu'allumer ce petit bâtonnet était le fruit de son pouvoir alors que ce dernier était complètement l'averse. Au lieu de chauffer, il refroidissait. Dévalant la petite dune, il fumait tranquillement cet amas d'herbes collées entre elle, passant à une distance raisonnable, de la solitaire. Car oui, elle ne portait l'odeur d'un clan, elle était donc éprise de liberté. Si le mâle lui avait lancé un regard, il les aurait vu. Il aurait aperçu les grandes ailes qu'étaient sa liberté. Mais lui, il se cantonnait aux ordres, se pliant à eux et ne semblant vouloir obtenir cette dernière ...
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| Sujet: Re: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] 16/9/2015, 22:15 | |
| C'était un mâle, un clanique de belle fracture, comme on en fait plus. Les yeux vairons de la jeune louve le regardaient, le détaillaient. Ils voyaient un physique alléchant, luisant, avec des muscles saillants qui donnaient chaud, une démarche chaloupée, un visage sévère où le sourire n'avait jamais trouvé sa place. Mais V voyait surtout les ailes brisées par les chaînes épaisses qu'il avait accepté. Elles étaient atrophiées et les chaînes cassaient le moindre petit os qui pouvait grandir. Elle battit des cils une fois et toussota.
Il ne broncha pas, il continua sa route. Elle était désolée pour lui, désolée du fait qu'il ne se rende pas compte de sa cage. Qu'il ne puisse pas déployer ses ailes, s'envoler. Elle refusait qu'on bafoue une liberté, sa propre liberté. Elle se redressa un peu et fouetta l'air de la queue.
"On t'a jamais dit qu'il fallait être poli quand on croisait une femme !?"
Elle le regarda, se redressant doucement, ses courbes étaient soulignées par la lumière du soleil. Elle poussa ses cheveux et le regarda. Au premier abord, il ne l'écouta même pas, il passa son chemin sans même faire attention à elle. Si il y avait un truc qu'elle n'aimait pas, c'était qu'on la snobe ou qu'on la méprise. Elle décida donc de jouer la provocation.
"Hé c*nn*rd surtout répond pas quand je te parle !!!"
Elle le regarda venir vers elle et sourit, charmante la petite souris hein ? Elle resta à distance raisonnable de lui, mais elle avait un sourire craquant, provocant et c'est droite qu'elle imposa SA liberté. Elle profitait ainsi de la vue qui ne lui déplaisait pas il fallait le dire. Il était beau le clanique, malgré son manque significatif de sens de l'humour. |
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| Sujet: Re: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] 23/12/2015, 11:45 | |
| UP ! Funkimina c'est à toi. o/ |
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| Sujet: Re: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] 31/1/2016, 16:02 | |
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| Sujet: Re: L'étranger au foulard c'est toi, pas moi. [PV Marl/V] | |
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