Inviter madame [Fuurin]

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- Steppe aux lucioles -
- Passage de Midéro -

Le vent qui hurlait dans les oreilles d’Ulfeym ne lui était pas du tout agréable. Le soldat était en dehors de sa tanière depuis un petit quart d’heure, mais le froid général l’insupportait presque. Depuis la fusion du clan il voyait de nouvelles têtes emplir les lieux et il ne savait plus vraiment qui était ennemi et qui ne l’était pas… Il souffla longuement, avant de bailler trop bruyamment à son goût. Secouant son pelage qui avait presque doublé de volume avec l’arrivée de l’hiver, il s’était prit à l’idée de visiter le territoire inconnu auquel sa meute était désormais raccrochée. Il n’avait pas recroiser la belle Fuurin et s’était promit de se mettre en quête de la louve à la fin de son excursion, à moins qu’il n’aille à sa recherche avant…

Il secoua la tête, gonflant son pelage de plaisir au souvenir de la femelle. Finalement s’il pouvait passer sa journée avec elle ça n’était pas plus mal, bien au contraire. Il remua vivement la queue à cette pensée, ça pouvait même être un réel plaisir. Surtout que la louve était tout à fait délicieuse et son caractère était des plus appréciables. Un sourire aux babines il se mit ainsi à la chercher dans le clan, sans succès. Espérant alors que la jeune femelle n’est pas filer loin de tout vers les bois où il était sûr de ne pas la trouver avant des heures, il se dirigea vers la Steppe. Si elle était là bas, il la verrait sans le moindre mal, même de loin. Et puis avec le vent qui lui fonçait dessus et guidait vers lui des embruns lointains, il pourrait même trouver son odeur.

S’y dirigeant d’un pas décidé, il se demanda ce qu’il allait bien pouvoir lui dire. Ils ne s’étaient pas vu depuis un petit moment déjà. Peut être même qu’elle avait oublié sa proposition de le revoir et qu’elle allait se détourner de lui aussi vite qu’il serait arrivé ? Cette pensée lui fit baisser les oreilles, mais il se ressaisit bien vite, la louve n’était pas comme ça. Il le savait très bien, enfin il croyait le savoir… il n’avait pas la prétention de la connaître suffisamment pour l’affirmer. Arrivant aux Steppes il observa les hautes herbes s’agiter dans tout les sens, pliant sous le vent pour ne pas se briser… Ici il faisait un peu plus chaud, mais le vent n’en était pas plus agréable pour autant. Ulfeym avait un mal de chien à aimer le vent… Mais celui-ci eut l’idée merveilleuse de lui apporter l’odeur de la femelle, ce qui fit sourire le grand mâle brun qui se mit à la chercher des yeux tout en avançant. Finalement il l’aperçu au loin là bas à quelques bons mètres de lui. Un sourire satisfait éclaira son visage alors qu’il se dirigeait à grands pas vers la femelle.

« Bonjour Fuurin »

Lança-t-il une fois qu’il fut suffisamment prêt d’elle pour qu’elle soit en mesure de l’entendre distinctement. Il était content de la revoir, à l’évidence elle était beaucoup plus belle et rayonnante sous les caresses du soleil.

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 20/11/2018, 13:18

-Fuurin-

Les évènements s'étaient précipités depuis l'attaque de Médée. Le clan avait enfin put sortir des souterrains, rejoignant temporairement leur ancien campement. Revoir enfin le soleil avait fait un bien fou à la petite Fuurin, qui avait retrouvé un peu de sa joie de vivre. Cependant, la migration du clan de l'eau vers le campement des Terres avait été source de grandes angoisses. Déplacer tous les malades était compliqué, et elle avait beaucoup travaillé avec les médecins. Elle aurait aimé être plus utile au clan en portant des messages, comme son rang le voudrait, mais savait au fond d'elle que sortir seule et traverser les terres était devenu très dangereux, surtout pour une non-combattante.

La migration terminée, elle en avait profité pour s'installer dans une caverne chez les terres, près de ses parents, mais seule. Elle n'y avait pas trop réfléchi tant ça semblait logique : elle décidait de clore un chapitre de sa vie en entrant dans ce nouveau territoire, comme si son enfance étaient morte en même temps de Pyrrha. Heureusement, son sommeil s'était grandement amélioré, et sa bonne humeur revenait au fur et à mesure des sorties.

En parlant de sorties, elle avait dés le début décidé d'explorer les nouveaux territoires qui étaient mis à sa disposition. En tant que messagère, elle se devait de connaître sur le bout des pattes les chemins et les frontières. Elle n'avait pas eu le temps de rencontrer beaucoup d'ancien du clan Terre à cause de ses pérégrinations, mais appréciait le temps qu'elle passait seule. Parfois, une vague de nostalgie venait l'emporter, et elle retournait sur les anciens territoires Eaux pour se sentir un peu plus chez elle.

Aujourd'hui, elle était dans la plaine aux lucioles. La nuit, l'endroit était merveilleux, mais le jour, l’ensoleillement était suffisant pour réchauffer le corps de Fuurin. L'hiver arrivait, et elle commençait doucement à faire son pelage d'hiver. Pas assez vite à son gout ! Le vent était fort, faisant tinter ses grelots, mais il ne suffisait pas à la décourager. Elle était donc assise dans la steppe, laissant le soleil l'enrober de sa chaleur, lorsqu'elle entendit des pas, suivi d'une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis longtemps :

Bonjour Fuurin

La louve aux grelots ouvrit les yeux et les tourna, reconnaissant Ulfeym. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était dans les souterrains. Son souvenir était associé à une présence chaleureuse, et ils s'étaient même dit qu'ils se reverraient. Fuurin pencha la tête en lui souriant :

Bonjour Ulfeym. Comment vas-tu ? Tu t'habitues à la fusion ?

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 29/11/2018, 18:08

Mlle.Midéro - Adepte d'Akui
Cavalier de La Peste

Une introduction sans conséquences pour vous:

Alors que vous êtes là, tout deux en train de discuter. Ou commençant à discuter. L'un de vous remarque un nuage de fumée des plus étranges. Vous l'indiquez à l'autre. Cette fumée opaque n'est pas blanche ou grise comme il se fait d'habitude, il n'y a pas non plus d'odeur de brûlé. Il s'agit d'un nuage épais de couleur violet, se diffusant vers vous.

Pestilence eut un léger sourire. Il faut dire que l'idée "d'empoisonner" des gens avec son puissant pouvoir est toujours tentant malgré la nature répugnante de celui-ci. Malheureusement, elle ne pouvait choisir la maladie qu'elle leur véhiculerait, ne pratiquant pas assez son pouvoir dans ce sens. Elle avait déjà tenté de le faire, mais l'idée de penser à une maladie nauséabonde pour la lancer, lui faisait toujours abandonner ce type d'entraînement. Elle préférait laisser faire son pouvoir. Seront-ils chanceux ou malchanceux ? Seul le hasard le déterminera. Deux pour le prix d'une action, elle choisit de les toucher tout les deux. Pour une fois qu'elle repose les pattes en pleine terre clanique pour user de son don, il fallait qu'elle se marque le coup. Normalement, elle se contente de l'utiliser en terres neutres ou aux frontières du domaine, touchant quelques sentinelles grâce au vent emportant sa fumée. Mais à présent, il n'y a plus du tout de solitaires et s'il y en a, c'est bien trop difficile de les dénicher... Il fallait plus pour contenter Akui maintenant.

La fumée vous enveloppe tout les deux. Celle-ci transporte une odeur particulière. Contrairement à une fumée de feu qui transporte l'odeur de la cendre et de la chose qui brûle, cette fumée transporte une odeur bizarre et plutôt forte... Ce n'est pas un parfum agréable, mais ce n'est pas non plus des plus horribles. En tout cas, une fumée violette, ce n'est pas la chose la plus naturelle qui soit !

Son œuvre accomplit, Pestilence fit demi tour et partit en courant, libérant une nouvelle concentration de sa fumée opaque pour ne pas que l'on la voit. Portée par l'air et les légères brises qu'il peut y avoir, la fumée se dissipe assez vite, créant comme un brouillard sur la steppe qui finira par complètement disparaître au bout de plusieurs minutes.

H-RP : Lorsque vous répondrez, n'oubliez pas de lancer le dé "maladie". Comme vous êtes les premiers, vous avez le droit d'en lancer 2 et je vous indiquerez les conséquences du chiffre le plus bas à prendre en compte. La dé se trouve tout simplement dans Lancer de dés, en-dessous des boutons qu'on utilise pour répondre ou faire des prévisualisation.

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D’une humeur aussi joviale que celle au matin, il était des plus heureux d’avoir croisé la femelle et de l’avoir d’ailleurs trouvé si vite. Il aurait été bien embêté de devoir parcourir mon et marée pour la retrouver. Elle était tout à fait à son goût et toujours aussi charmante, mais il se garda bien de le dire ou d’en montrer un quelconque aperçu. Leur première rencontre avait été délicieuse et restait pour lui un souvenir tendre à chérir avec les plus beaux de sa courte vie. Il avait l’esprit un peu perturbé en sa présence, mais il se sentait d’avantage emplie de joie quand elle tourna la tête et qu’il croisa ses beaux yeux. A son sourire il se sentit fondre de l’intérieur. Mais Ulfeym était très sensible et sentimentale. Il ne se savait pas capable d’un amour plus fort pour un loup que celui qu’il portait à chaque individu. Mais peut être qu’un jour qui sait.

Il agita les oreilles et remua la queue, inclinant la tête alors qu’elle le saluait à son tour, lui demandant ainsi comment il se portait. Pas la peine de réfléchir longtemps à la première interrogation. Sa queue se mettant à battre vivement dans son dos il étira un beau sourire.

« Je me porte à merveille, et toi ? »

Enfin, sans doute plus pour très longtemps mais il ne le savait pas encore. Puis à sa question sur la fusion il mit les oreilles à l’horizontal et lui servit un sourire légèrement mal à l’aise avant d’avoir un petit rire gauche.

« Heu… J’ai encore du mal avec la fusion. Je suis pas foutu de me souvenir des visages de ceux qui font désormais parti de notre meute… »

Non il n’y arrivait même pas du tout, c’était catastrophique. Il ne savait plus non plus où s’arrêtaient leur territoire et se perdait littéralement. Il secoua son pelage et vint s’asseoir à côté d’elle en lui donnant un petit coup de museau amical.

« Et toi alors, tu t’y fais ? »

Mais alors qu’il attendait sa réponse il plissa les yeux en voyant un étrange brouillard venir en leur direction comme le prémisse d’un enfer nouveau. Il se releva et recula d’une patte alors que l’étonnante brume s’avançait vers eux. Il lança un regard inquiet à sa congénère. S’il y avait des ennemis là dedans ils étaient mal barrés.

« Surtout reste prêt de moi… »

Il se mit à grogner pour faire comprendre à l’étranger qui se cachait peut être dans le brouillard que, bien que désavantager, il n’en restait pas moins soldat. Mais l’indéfinissable fumée était parcouru d’une odeur très désagréable et inhabituel qui le fit tousser. A sa plus grande surprise la fumée ne resta pas longtemps. Ou du moins l’odeur en parti et la fumée devint un brouillard léger à travers lequel il voyait très bien et sentait à nouveau les embruns ordinaires.

« Qu’est ce que c’était que ce truc ? »

Se demanda-t-il à haute voix plus pour lui-même qu’en l’attente d’une réponse. Pestilence ? Non quand même pas. Il secoua la tête, un peu nerveux. Qu’avait-il respirer au juste ? Il lança un regard à Fuurin, espérant qu’elle allait toujours bien.

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 9/12/2018, 20:41

Le membre 'Shahantis' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Maladies' :

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#2 'Maladies' :

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 9/12/2018, 21:01

-Fuurin-

La jeune louve s'était assise, regardant son interlocuteur et écoutant ses réponses. En effet, la fusion avait été déroutante, du moins au début. Fuurin avait une bonne mémoire des visages et des odeurs, aussi connaissait-elle à présent bien la moitié de l'ancien clan Terre. Mais les territoires lui échappaient toujours, et elle passait beaucoup de temps à les parcourir pour essayer de s'y retrouver.

En attendant, elle était très satisfaite qu'Ulfeym se porte bien. Il n'avait pas quitté son sourire calme et gentil. Fuurin eut une pensée éclair : cachait-il quelque chose derrière ce sourire qui semblait si sincère ? Elle ne l'avait jamais vu arborer une autre émotion que la joie et le calme. Ce loup l'intriguait soudain. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais Ulfeym tourna subitement la tête. Faisant de même, elle aperçut un épai nuage violet se diriger vers eux.

Surtout reste prêt de moi…

La messagère lui obéit, la peur au ventre. Elle se leva et se serra légèrement contre le loup rouge et noir, fixant du regard le nuage, intriguée. Avant même qu'elle n'ai pu songer à s'enfuir, le brouillard les enveloppa. Il piquait les yeux, aussi les ferma-t-elle, et il avait une odeur musquée de plantes, de viande, d'humidité. Elle toussa et essayé de reculer, mais le brouillard les avait déjà quittés.

Qu’est ce que c’était que ce truc ?

Fuurin cligna des yeux, son esprit se mettant à tourner à toute allure. Ce n'était pas bon, vraiment pas bon. Elle n'avait jamais entendu parler d'un nuage violet, et ça ressemblait fort à un pouvoir lupin. Venaient-ils de se faire agresser ? Si oui, par qui ? Et pourquoi les avaient-ils abandonnés ? Tant de question se bousculaient dans sa tête qu'elle n'entendit presque pas Ulfeym poser la sienne. Après quelques secondes, elle se tourna rapidement vers lui et le regarda :

Ça va ? Tu vas bien ? Tu n'as rien ?

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 9/12/2018, 21:01

Le membre 'echapp' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Maladies' :

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 9/12/2018, 21:28

N'oubliez pas d'enregistrer votre personnage dans la liste des malades et guéris.
https://leselemenloups.bbactif.com/t2685-les-malades-et-les-gueris

> Ulfeym
Le score retenu est 58/100. En voici la conséquence :

We are here to drink your beer and steal your rum at a point of a gun ♪

Vous êtes soudainement dans un état de béatitude. Vos pupilles se dilatent quelque peu. Vos gestes peuvent être lent et votre marche pas du tout droite. Votre locution en prend aussi un coup et vous pouvez hoqueter. Vous êtes pompette, voir bourré ! Avez-vous bu de l'alcool ? Non ? Étrange. Oh, on dirait que tous les aliments que vous ingérez, se transforme en alcool à la digestion. On va appeler ça, la maladie de l'alcoolique.
PS : Soit vous commencez à mettre en place les effets de la beuverie, soit vous continuez tranquillement votre RP. Quoiqu'il en soit, dès l'ouverture d'un prochain RP, il sera automatiquement malade.
- Sans compter celui-ci, votre personnage restera malade le temps de 4 RPs ou l'équivalent de 4 semaines IRL (soit 2 mois In-Game).
- A noter que durant les 4 semaines IRL, si vous ouvrez des RPs avec, il sera bien entendu malade !

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> Fuurin
Le score retenu est 40/100. En voici la conséquence :

Soudainement, votre attrait pour la viande s'arrête et vous vous mettez à manger d'autres choses... Mais des choses qu'un canin ne mange pas d'habitude ou peu. Vous ingérez aussi des aliments qui ne se mange pas. Vous vous mettez à brouter, à manger des fruits, des fleurs, des insectes, des vers, de l'écorce, des petits cailloux, de la terre et j'en passe. Il semblerait que vous ayez la maladie de Pica. Attention, ce type de comportement peut entrainer moult conséquences : vomissements, mal de ventre, indigestion, constipation. Tout dépens de ce que vous avalez...
PS : Soit vous commencez à mettre en place les effets de Pica, soit vous continuez tranquillement votre RP. Quoiqu'il en soit, dès l'ouverture d'un prochain RP, elle sera automatiquement malade.
- Sans compter celui-ci, votre personnage restera malade le temps de 4 RPs ou l'équivalent de 4 semaines IRL, (soit 2 mois In-Game).
- A noter que durant les 4 semaines IRL, si vous ouvrez des RPs avec, il sera bien entendu malade !

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Après le départ de ce déroutant brouillard l’heure fut à l’étonnement et au trouble. L’esprit embrumé de question qui se casser la figure à l’intérieur même d’une tête incapable de tout analysé, Ulfeym se frotta le crane en agitant les oreilles. La louve à ses côtés semblait aussi paniqué que lui. Mais petit à petit il constata que sa vue n’était pas très clair, que des tâches de couleurs avaient envahit son champ de vision et que la plus part des formes étaient floues avec des contours épurés. Pourtant il se sentait relativement bien. Du moins pour le moment. Il se décida à s’asseoir et ferma les yeux avant, soufflant longuement se disant que c’était un effet du brouillard et que ça allait lui passer rapidement.

Effectivement, lorsqu’il rouvrit les yeux les tâches avaient disparues, cependant il se retrouvait à voir complètement flou et il lui semblait que la lumière était très agressif et hautement désagréable. Quand il entendit la voix de Fuurin il lui sembla qu’elle criait et il plaqua les oreilles en râlant.

« Moins fort… J’suis à côté… pas la peine de crier »

Répondit-il dans une voix embuée d’un ton de plainte et de douleur. La résonnance de la voix de la louve dans son pauvre crâne était terrible et lui avait donné une sensation vertigineuse et désagréable. Il lui lança un regard, croisant ses beaux yeux avant de plaquer ses oreilles sur son crâne.

« Très sincèrement j’ai mal à la tête et je vois pas très clair. Mais toi, ça va ? »

Puis il se rappela qu’elle lui avait demandé s’il n’avait rien et songea qu’elle parlait peut être de blessures physique. Il se leva alors et fit un tour sur lui-même pour lui montrer l’ensemble de son corps musclé et élégant. Mais le mouvement de tour sur lui-même le fit tanguer et il s’étala dans les hautes herbes de la steppe. Etalée sur le flanc il secoua doucement la tête et leva le museau vers Fuurin.

« Physiquement il me semblait n’avoir rien, jusqu’à maintenant… »

Effectivement il s’était légèrement fait mal à la cheville de sa patte arrière gauche. Mais ça n’allait même pas le faire boiter alors pas de quoi se soucier de ce petit détail. Cependant son manque cruel d’équilibre le rendait légèrement plus soucieux. Comment allait-il faire en cas d’attaque s’il n’était pas capable de tenir sur ses quatre pattes ou de se déplacer convenablement. Ah Gaor allait lui crier dans les oreilles…

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 11/12/2018, 16:50

-Fuurin-

Le loup à la crinière noire plaqua ses oreilles sur son crâne alors que Fuurin lui parlait. Elle se tut immédiatement et le fixa d'un air interloqué. Elle remarqua d'abord en un éclair que ses oreilles étaient très expressives, bien plus que celle d'un loup normal. Elles ne faisaient que bouger. Ou peut-être y faisait-elle plus attention ? Mais là n'était pas la question. Ulfeym s'était assit lourdement et regardait les alentour d'un air perdu. Le brouillard semblait l'avoir plus impacté que la louve aux grelots, qui se sentait tout à fait alerte. Il ouvrit la bouche pour dire d'une voix plaintive et faible :

"Moins fort… J’suis à côté… pas la peine de crier. Très sincèrement j’ai mal à la tête et je vois pas très clair. Mais toi, ça va ?"

Il avait en effet l'air patraque. C'était sans aucun doute les effets du gaz qu'ils avaient inhalé ... Mais alors pourquoi Fuurin n'avait-elle rien ? La petite messagère reprit en chuchotant, se rapprochant du loup rouge en l'inspectant minutieusement.

"Je crois que je n'ai rien, je ne sens rien ... Tu as du respirer plus de gaz que moi, je ne comprends pas"

Ulfeym se mit à s'inspecter , faisant un tour sur lui-même. Fuurin parcouru attentivement son corps du regard, mais il n'avait strictement aucune marque physique. Alors qu'elle releva les yeux, dans l'incompréhension, elle ne le trouva plus, et pour cause ! Il était étalé par terre, couché sur le flanc, l'air ahuri. La messagère écarquilla les yeux : c'était peut-être plus grave qu'un simple mal de crâne.

« Physiquement il me semblait n’avoir rien, jusqu’à maintenant… »

Fuurin se pencha et lui donna un petit coup de museau amical dans les poils. Elle s'inquiétait, et ils feraient mieux de retourner calmement au campement pour qu'il se fasse examiner par un médecin.

"Tu t'es fait mal ? Je pense que devrait aller voir un docteur, on pourra leur expliquer l'histoire du brouillard, ils sont peut-être au courant ..."

Fuurin se releva, regardant autour d'elle avec appréhension. Elle sentait toujours dans l'air l'odeur enivrante et inquiétante du nuage violet, comme une menace. Elle voulait rentrer au plus vite au campement.

"Tu peux te lever ?"

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Couché sur le flanc dans les hautes herbes le mâle s’était effectivement plaint de la voix trop forte de la louve, du moins à son goût. Il se sentait nauséeux et faible. Mais il ne comptait pas se montrait instable ou vraiment malade face à elle. A son sens c’était à lui de la protéger et non l’inverse. Mais à l’heure actuelle des choses, tout était encore possible. Il était encore capable de se lever, du moins c’est ce qui lui sembler. Il sentit son petit coup de museau et dû avouer que c’était appréciable. Il agita donc les oreilles en remuant la queue. Content de cette marque d’affection. Et aussi du fait qu’elle s’inquiète car c’était là une preuve qu’elle tenait à lui.

Les pupilles dilatées, le mâle se sentait pourtant un peu hagard et perdu. Mais il essayait vainement de ne pas trop y faire attention. Il apprécia l’idée qu’elle ne parle pas aussi fort que la fois précédente ce qui le fit sourire avec une douceur invraisemblable.

« Non je n’ai rien, je peux encore marcher il me semble. »

Sa voix était pâteuse et un peu endormie, signe que quelque chose n’allait pas. Pour le coup il était complètement perdu mais il se releva péniblement devant la louve. Gardant les quatre pattes légèrement écartées il observa la femelle une seconde avant de mettre les oreilles à l’horizontal signe que quelque chose ne tournait pas rond. Cela était bien vrai puisqu’il avait le sentiment que le monde était en train de tourner en face de lui. Il l’avait écouté sans trop l’entendre avant de hocher fugacement la tête.

« Hum, rentrons »

Il fit un pas, puis un autre, légèrement chancelant et vacillant. Il avait la sensation qu’à chaque pas une masse s’abattait sur sa tête. A quelques pas de la louve il s’arrêta et tourna la tête de trois quart, les oreilles basses.

« Fuurin… J’ai l’impression de ressembler à Nansaa quand il à but les bouteilles de son père… »

Elle était du clan de l’eau, elle connaissait forcément la référence. Il avait été déjà prouvé que Nansaa ne tenait pas du tout l’alcool contrairement à son père adoptif. Et pour preuve, le loup avait été retrouvé chancelant, puis amorphe avant de devoir décuvé plusieurs jours avec un mal de tête terrible. Le canin s’était toujours moqué de l’état de Nansaa après qu’il ai touché aux réserves de Kaporal. Mais en le vivant il trouvait cela beaucoup moins drôle…

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 12/12/2018, 15:32

-Fuurin-

Ulfeym sourit et remua les oreilles. Il avait le regard toujours quelque peu hagard, ce qui inquiétait de plus en plus Fuurin. Elle espérait de tout cœur qu'elle n'aurait pas à le laisser seul pour aller chercher de l'aide. Elle était rapide, mais qui sait ce qu'il pourrait se passer ?

Non je n’ai rien, je peux encore marcher il me semble.

Le loup rouge se releva péniblement. Il n'étais pas très stable sur ses pattes, semblait concentré et regardait droit devant lui. Les paroles de Fuurin n'avaient pas l'air d'atteindre son cerveau, mais heureusement il avait l'air d'être en assez bonne forme pour marcher et rentrer au campement. C'est d'ailleurs ce qu'il semblait vouloir faire. Après avoir grommelé, il se mit en route, lentement, un pas après l'autre, les oreilles toujours basses. Il était chancelant, et Fuurin serra les dents en le voyant marcher, ayant peur à chaque pas qu'il ne retomber par terre. Elle n'osait pourtant pas aller le soutenir, de peur de le blesser dans son honneur. Après quelques pas, il s'arrêta et lui lança un regard pensif et douloureux :

Fuurin… J’ai l’impression de ressembler à Nansaa quand il à but les bouteilles de son père…

La messagère fronça les sourcils. Elle n'avait jamais bu d'alcool, mais elle avait bien entendu parler de Nansaa, et de sa pauvre résistance légendaire au liquide. Elle pencha la tête : en effet, elle retrouvait les même caractéristiques chez Ulfeym, la gaieté en moins. Pourtant il n'avait, à sa connaissance, pas bu, et si le nuage violet était composé d'alcool, elle serait probablement dans le même état ! La petite louve était perplexe, mais elle n'avait pas le temps d'y réfléchir. Plus elle y pensait, plus la situation lui paraissait étrange.

Fuurin s'approcha d'Ulfeym avec précautions, se mettant au niveau de son épaule. Il pourrait ainsi s'appuyer s'il en avait envie pour rentrer. Il y avait une trotte jusqu'au campement, ils mettraient du temps à ce rythme là. Mais elle espérait par dessus tout que l'état du loup rouge n'empirerait pas. Elle n'avait aucunes compétences en médecine, et ne pouvait pas réanimer un loup tombé au sol. Elle essaya d'analyser calmement la situation :

"Tu te sens déséquilibré ? Si tu veux je peux t'aider"

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Fuurin était inquiète, Ulfeym n’était pas soûl au point de ne pas s’apercevoir du trouble de la femelle. Il l’observa resté immobile à quelques pas d’elle, il la vit froncer les sourcils quand il parla de Nansaa. A sa connaissance aussi, Ulfeym ne se souvenait pas avoir bu ou inhaler quelque chose pouvant donner ces effets délirants à son cerveau. Il n’aimait pas du tout l’état instable et perturbé dans lequel il se trouvait. Il se sentait piètre et mal à l’aise et si médiocre qu’il avait honte que la femelle le voit ainsi. Il baissa les oreilles.

« J’ai honte que tu me vois comme ça… »

Avoua-t-il d’une petite voix triste et malheureuse, blessé par sa condition actuelle. Il voyait bien qu’elle semblait plus inquiète que jugeante. Mais il ne se sentait quand même pas bien en sa présence. Il agita doucement les oreilles avant de la voir venir à ses côtés. Il croisa alors son regard et entendit sa question ce qui lui fit dresser doucement les oreilles. Il hocha péniblement la tête.

« Oui en quelque sorte… »

Son étrange état lui semblait plus complexe qu’un simple petit déséquilibre. Il songea une seconde qu’il avait peut être des petits vaisseaux dans la tête qui avait explosé. Pourtant il n’était pas vieux et pas en âge d’avoir des accidents cérébraux. Un frisson lui parcouru le dos à cette pensée. Il avait l’alcool qui le poussait à trop réfléchir, tant sur sa condition que sur celle des autres et il allait finir par se morfondre à se rythme là.

Quand elle lui proposa de l’aider il lui donna un coup de langue affectueux sur la joue. Lui être blessé dans son honneur de mâle ? Avec sa chevelure plus longue que la moyenne masculine et sa silhouette filiforme il avait tellement d’air efféminé qu’il était complexe de le blesser dans un égo masculin puisqu’il n’en possédait pas du tout. Il remua la queue en souriant doucement.

« Escorté par une telle beauté, je ne vais pas cracher sur la proposition. »

Finalement c’est peut être pas si mal d’être complètement hors service, ça lui permet de s’appuyer sur la délicate femelle à ses côtés. De pouvoir sentir son pelage chaud et apprécier la proximité intime de son odeur. Et puis grâce à l’appuie qu’il se mit à prendre sur elle ils purent aller bien plus vite pour rentrer au campement, ce qui n’était pas négligeable.

Sujet: Re: Inviter madame [Fuurin] 12/12/2018, 16:37

-Fuurin-

Le loup à la crinière noire baissa les oreilles, soudain tout penaud. Il la fuiyait du regard, et dit d'une petite voix triste :

J’ai honte que tu me vois comme ça…

Fuurin dressa les oreilles. Ce n'était certainement pas sa faute s'il était sous l'emprise d'un maléfice lancé par ce satané nuage violet ! Elle secoua la tête, indignée, tout en restant le plus calme possible pour ne pas ajouter à sa confusion :

"Ce n'est pas ta faute ! Les médecins sauront te remettre sur pied."

Ulfeym avait l'air perdu dans ses pensées, aussi Fuurin avait-elle peur que ses paroles ne l'atteignent pas une fois encore. Pourtant lorsqu'elle lui proposa de l'aider, il ne sembla pas blessé. Au contraire, son visage s'illumina d'un sourire et il lui lécha affectueusement la joue. Fuurin se contracta légèrement, peu habituée au contact, mais elle sourit. Le mâle avait l'esprit embrumé, mais cela ne lui déplaisait finalement pas tant que ça.

Escorté par une telle beauté, je ne vais pas cracher sur la proposition.

La messagère rougit avant de détourner la tête, le cœur battant. Personne ne lui faisait jamais ce genre de réflexions, aussi naturellement, ou bien était-ce parce que ça venait d'Ulfeym ? Elle ne savait pas. Elle rationalisa : le guerrier n'était pas dans son état normal. Elle entama la marche vers le campement, en veillant à ne pas marcher plus vite que le loup rouge. Les deux lupins avancèrent, lentement mais sûrement, pour rejoindre l’infirmerie au plus vite.
> Fin

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